Je suis surpris, et parfois mal à l’aise, face aux légendes urbaines qui circulent sur l’hypnose et les thérapies brèves. Loin de vérifier ces approximations, les médias tendent même à les relayer.
Plutôt que de maugréer dans mon coin, il m’a semblé plus intéressant de sortir et d’ informer sur ma réalité de terrain en tant que thérapeute, et sur mes expériences en cabinet.
En 2016, j’ai donc décidé d’aller vers le public dans le cadre d’une rencontre GRATUITE, afin de répondre aux questions que chacun se pose sur les thérapies, l’hypnose et même sur les thérapeutes.
J’ai donc choisi un lieu de détente, dans une ambiance décontractée, pour aborder le vaste sujet des thérapies brèves. Cela résonnait positivement avec mes valeurs humaines.
Devant l’intérêt suscité, et l’énorme enthousiasme que j’ai ressenti à recevoir votre curiosité, vos interrogations ou expériences partagées qui m’imposait de pousser plus loin ma compréhension, mon travail de mise en perspective des pratiques et de recherches, j’ai décidé de réitérer. Je me suis fixé une ligne directrice. Les APH étaient nés.
Les règles : rien à vendre, aucune vérité absolue mais un pragmatisme issu de ma pratique et de mon expérience.
Plus encore, il m’apparaissait essentiel de faire quelque chose pour ne plus entendre à l’issue de consultations, des constats aux émotions mitigées tel que “… si j’avais su que c’était possible avant, ça aurait changé ma…” ou encore“Pourquoi n’ai-je pas fait cela il y a 10 ans ?…”
Pour être honnête, je m’étais fait la même réflexion lors de mes premières formations. Et la réponse est toujours la même : nous ne savions pas que cela existait. Cela me donnait une l’occasion d’être partie prenante dans une démocratisation de notre discipline.
Il m’a paru urgent que les professionnels de la psychologie et autres pratiques d’accompagnement au changement, aillent vers les personnes en questionnement mais aussi que les premières personnes concernées, vous, puissiez livrer votre feedback car parfois il reste un travail d’intégration ou de compréhension à effectuer à l’issue de séances de travail en cabinet.
Or nombre de personnes ne s’offrent pas la séance de clôture supplémentaire qui permet de poser les choses, d’effacer les points d’interrogation et de stopper les cogitations. Car il y a une éducation à la thérapie ! Les APH peuvent offrir le cadre pour clore ce qui est en suspens.
Alors, d’ateliers publics en ateliers publics, au gré des rencontres entre professionnels passionnés, et de fil en aiguille, je me suis approché d’autres “accompagnants au changement” enthousiastes. Attaché à l’esprit d’ouverture, j’ai privilégié au sein du groupe les approches plurielles et les disciplines connexes car il y a une multitude de chemins pour le développement personnel.