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PSYCHOÉDUCATION NEURO-FONCTIONNELLE
Il s’agit de prendre de la hauteur avec une « tour de contrôle » métacognitive, cultivant une attention focalisée et non évaluative de nos expériences mentales « impactantes », et autorisant ultérieurement, après une décision, leur régulation émotionnelle pour le coup redevenant adaptative et ainsi à une gestion globale de nos niveaux d’anxiété indépendamment de l’environnement.
Ce métaregard, pour une appréhension des choses à l’échelle macro-génétique, met en exergue les fonctionnements récurrents au delà des contextes et des conduites. Cette première mise en perspective élimine une foultitude de questions et d’hypothèses inutiles sur ce qui tiendrait de notre personnalité d’une part, et ce qui relèverait du contexte d’autre part, pour s’apercevoir que la seule constante n’est ni logique, ni situationnelle mais bien réactive.
Ce signal réactif n’est ni un trait de personnalité, ni un caractère ou une structure de personnalité, ni une incapacité définitive à gérer telle situation, mais bien davantage un reflexe archaïque, un schème émotionnel qui demande à être ajusté.
CONSCIENTISATION ET DÉPROGRAMMATION
Nous partons d’une restructuration cognitive après identification des croyances limitantes : Le neuro-coaching s’inspire des principes de la thérapie cognitivo-comportementale pour aider le client à identifier et à reconceptualiser les croyances négatives et les schémas de pensées automatiques qui entravent le progrès vers ses objectifs, dans le but de favoriser la restructuration cognitive et la modification des croyances irrationnelles.
Cependant, contrairement à ce qui est généralement de l’ordre de la décision consciente, le neuro-coaching passe « par dessous le capot ». Il faut éluder les pièges suivants :
- Le caractère limitatif ou contraignant de tel ou tel contenu de pensées
- Le choix conscient parfois délicat pour la personne accompagnée, sujette à de multiples influences et résistances contextuelles ou historiques, voire identitaires dans ses dimensions culturelles et éducatives.
Le processus de changement ne participe plus d’une prise de conscience sur une configuration de représentations « activées » de soi-même et du monde, par les contexte et le travail en séance. Il s’agit davantage d’ajuster tous nos systèmes d’alarme ou d’alerte à l’aune de qui nous sommes et de ce dont nous sommes capables aujourd’hui, et non de réflexes qui vont de la circonspection, à la vigilance, l’inquiétude voire l’anxiété qui ne trouvent pas nécessairement de raison d’être vécu ainsi.
Notre cerveau sait faire cela simplement et automatique pour peu qu’on le conduise fermement et jusqu’au bout du processus.
Seul, le travail n’est ni attractif, ni finalisé dans 90% des cas, donnant la croyance que l’état limitant ou négatif est pérenne et ne pourra pas évoluer ou alors qu’il faudra du temps et traverser beaucoup d’expériences challengeantes.
Il n’en est rien, mais parfois 1 ou 2 séances préalables sont nécessaire pour s’outiller pour l’expérience, d’où la psychoéducation sur la façon dont notre neurologie gère nos expériences humaines et la présentation du processus de régulation.
Dans un travail thérapeutique, ce processus peut réclamer quelques semaines.
Le neuro-coaching se propose d’offrir un cadre élargi, pour un travail intensif (qui sera à la fois libérateur, confusant et épuisant pour le reste de la journée) pour lequel vous réserverez 4 heures pour une atteinte rapide de vos objectifs.
LE TABLEAU DE BORD
L’imagerie mentale et les états hypnotiques favorisant notre capacité à développer des représentations mentales visuelles détaillées, en utilisant des processus d’imagerie qui activent les régions cérébrales associées à la visualisation. L’imagerie mentale est employée pour renforcer la motivation intrinsèque et pour favoriser la projection mentale de la réalisation d’objectifs, et un engrammage sous-cortical instaurant routines et automatismes.
LA GESTION DU SYSTEME D'ALERTE
La régulation émotionnelle : Le neuro-coaching intègre des stratégies thérapeutiques puissantes basées sur la théorie de la régulation émotionnelle, qui englobe la reconnaissance des émotions, la réévaluation cognitive et la suppression expressive. Ces techniques sont employées pour optimiser votre intelligence émotionnelle, favorisant une adaptation efficace face aux situations stressantes et une gestion émotionnelle appropriée sans états disruptifs.
BIVOUAQUER, PRENDRE l'AZIMUT ET VÉRIFIER LA CARTE ROUTIÈRE
Une approche psychologique introspective : une métacognition incitant à la journalisation réflexive, à l’exploration et l’analyse de nos schémas de pensée, croyances fondamentales et réponses émotionnelles automatiques. La discipline quotidienne maintient le focus, balise le parcours et jalonne la progression.
NEUROTRAINING / HYPNOTRAINING
Une reprogrammation cognitive : à l’aide d’exercices cognitifs basés sur la neuroplasticité, le neuro-coaching vise à stimuler la plasticité synaptique et à améliorer les performances cognitives. Ces exercices peuvent être adaptés pour cibler spécifiquement les fonctions exécutives, la mémoire de travail, la flexibilité cognitive, ou d’autres aspects de la cognition.
MISE EN ACTION : TRIER, CHOISIR, AGIR
La gestion du temps et des priorités : Le neuro-coaching utilise des techniques de gestion du temps et des priorités inspirées de la psychologie organisationnelle pour optimiser l’efficacité et la productivité du client, en s’appuyant sur des concepts tels que la planification stratégique, la gestion de tâches et la matrice d’Eisenhower.
UNE DÉMARCHE TOTALEMENT INDIVIDUALISÉE
Toutes ces techniques de neuro-coaching sont adaptées à vos besoins et sont utilisées de manière personnalisée en fonction de leurs objectifs spécifiques. Un coach expérimenté en neuro-coaching travaillera en collaboration avec le client pour concevoir un programme de coaching adapté à ses besoins et à ses préférences.