La psychothérapie commence par...
Frédéric Hébert - Psychologue
THÉRAPIES NEURO-INTÉGRATIVES
Caen | Mondeville
L'hypnose, à l'ère des neurosciences,
rencontre la psychologie du développement
Revisiter sa posture...
“Je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’un psychologue”
“Causer, ça ne sert à rien… faut laisser faire le temps … et être fort”
“Mon médecin m’a expliqué que… C’est familial !
Un thérapeute n’y pourra rien !”
“M’en suis toujours sorti(e) seul(e)…”
Revisiter sa posture, c’est accorder son intention et constater qu’ainsi, toute notre communication change, toute notre réalité se transforme.
Nous changeons ce et ceux qui nous entourent lorsque nous changeons nous-mêmes.
Notre intention détermine notre communication… et il est plus aisé de clarifier notre intention que de contrôler notre communication… dont la majeure partie nous échappe, car bien au-delà des mots, des gestes et de notre champs de conscience (… pour ne citer que la communication avec micro-gestuel, micro-expressions, phéromones, coloration émotionnelle et vibrations énergétiques, etc.).
Nous communiquons avec ce que nous sommes dans l’instant.
Comment changer ... dans les faits ?
La créativité... processus spontané ?
“Je n’y peux rien… tu crois que je le fais exprès ?!”
“J’essaie … mais je n’y arrive pas…”
“Je ne peux pas me changer…”
La créativité est un processus complexe qui implique diverses régions du cerveau et peut être considérée comme une combinaison à la fois de processus spontanés et de processus plus structurés.
D’un point de vue neuroscientifique, la créativité implique souvent une activation de différentes régions cérébrales travaillant ensemble. Des études ont montré que des zones telles que le cortex préfrontal, impliqué dans la prise de décision et la planification, ainsi que le cortex cingulaire antérieur, lié à la résolution de problèmes, peuvent jouer un rôle dans le processus créatif.
Cependant, la créativité peut aussi résulter de la désactivation temporaire des réseaux de contrôle cognitif. Cela signifie que lorsque le cerveau est moins restreint par les schémas de pensée habituels ou les normes sociales, il est parfois plus capable de produire des idées innovantes ou des associations originales.
La créativité peut être stimulée par des facteurs internes, tels que les émotions, les expériences antérieures et la cognition divergente (la capacité à générer une variété d’idées ou de solutions), ainsi que par des facteurs externes tels que l’environnement, l’exposition à de nouvelles informations et les interactions sociales.
Personnalité, cerveau, émotions
La personnalité est une structure dynamique d’interactions, un état d’ équilibration permanente loin de l’équilibre, relativement stable dans un contexte stable, mais capable de changements majeurs si l’on introduit des perturbations (dans le cas d’un accompagnement, il s’agira de perturbations choisies ou changements programmés) dans l’environnement. Le moindre changement peut ainsi produire un effet boule de neige. L’art de la thérapie consiste à respecter l’écologie du système lors de telle modification, en visant l’évolution positive, tant sur le plan subjectif que sur une meilleure adaptation objective.
La sensorialité et l’émotion restent des leviers essentiels pour le changement positif. Là où la raison raisonne en vain en circuit fermé, produisant de plus en plus d’explications et de compréhension sur des conduites invariablement répétitives, il convient de trouver d’autres résonnances somato-sensorielles qui contournent les freins conscients.
Le travail de reprogrammation neuronale profonde (DNR) basé sur les ancrages (ancre de recherche, accumulations d’ancres de ressources, désactivation d’ancrages négatifs), et la reprogrammation oculaire (géolocalisation des représentations mentales et réencodage, tissage et engrammage par stimulation bilatérale des hémisphères cérébraux), couplés parfois à une approche énergétique, offre une solution thérapeutique intégrant les résultats récents des neurosciences.
Dès lors, au sein d’une méthodologie intégrative qui bénéficie du recul de 2 décennies (ou plus) d’observations cliniques (et des apports des neurosciences sur les 15 dernières années validant les changements structurels grâce à l’imagerie cérébrale), les transformations et révolutions des conduites psycho-émotionnelles sont possibles, rapides et stables.
Alors comment fonctionnons-nous ?
Changer vos pensées va changer votre destin !
Dans une perspective téléonomique
Évènement
⇒
Pensées
⇒
Emotions
⇒
Actions
⇒
Résultats
⇒
Dans une perspective neuropsychique, la pensée structure le cerveau
Autocontrôle
⇒
Conscience
⇒
Réflexions
⇒
CERVEAU⇒⇒⇒
⇐⇐⇐PENSÉES
Les “couloir de la vie” que nous traversons, nos intentions, interactions,
interprétations et ce que nous en extrayons…
Évènement ⇒
Pensées ⇒
Émotions ⇒
Actions ⇒
Résultats ⇒
↵Boucles↵
et/ou
trajectoires ⇒
Réflexes et automatismes
Critères et limites
⇒ Emotions
⇒ Sentiments
⇒ Humeur
⇒ Tempérament
⇒ Savoir-être
⇒ Valeurs inconscientes
⇒ Réflexes
⇒ Attitudes
⇒ Postures
⇒ Habitudes
⇒ Savoir-faire
⇒ Valeurs profondes
⇒ Savoir-vivre
⇒ Choix
⇒ Conduites
⇒ Savoirs
⇒ Valeurs de surface et masquées
domaines de vie et adaptations
Voyage dans nos mémoires
Régulation émotionnelles ou reprogrammantion ?
Apprenez à gérer votre trajectoire !
Pensez autrement… c’est alimenter votre esprit avec des représentations utiles qui vous conduiront davantage vers vos buts plutôt que dans une reproduction et une explication de la situation-problème.
La maturité cognitive dans la gestion de nos émotions
Les états disruptifs et la gestion cognitive des émotions de D. Seagel
La gestion cognitive des émotions fait référence à la capacité d’une personne à réguler ses émotions en utilisant des processus cognitifs, tels que la réflexion, la compréhension et la modulation des pensées et des réactions émotionnelles.
Cette gestion implique une maturité des structures cérébrales. Ainsi cette capacité de gestion commence vers 5 ans. Suivra tout au long de notre évolution jusque tard dans notre vie, l’apprentissage de plusieurs stratégies cognitives pour influencer la manière dont nos émotions sont ressenties, interprétées et exprimées.
Reconnaissance émotionnelle : Il s’agit de reconnaître et de comprendre les émotions que l’on ressent. Une conscience émotionnelle accrue peut aider à identifier et à étiqueter les émotions, ce qui est le premier pas vers leur gestion.
Reformulation cognitive : Cette stratégie implique de changer la façon dont on considère une situation donnée. Par exemple, chercher des aspects positifs ou des interprétations alternatives d’une situation peut aider à réduire l’intensité émotionnelle.
Réévaluation cognitive : Consiste à revoir et à changer la signification ou l’importance d’une situation pour en diminuer l’impact émotionnel. Par exemple, réévaluer une critique comme une occasion d’apprentissage plutôt que comme un rejet personnel.
Distraction cognitive: Consiste à diriger son attention vers d’autres activités ou pensées pour temporairement diminuer l’intensité émotionnelle. Cela peut inclure des activités relaxantes, la résolution de problèmes ou la méditation pour aider à calmer les émotions fortes.
Acceptation et tolérance : Cela implique d’accepter les émotions plutôt que de les combattre. Reconnaître que les émotions font partie de l’expérience humaine et apprendre à tolérer leur présence sans les laisser dominer peut être une stratégie efficace.
La gestion cognitive des émotions repose sur la conscience de ses propres émotions, la compréhension de leur origine et de leur intensité, ainsi que sur l’utilisation de différentes stratégies pour réguler et ajuster ces émotions de manière adaptative. Ces stratégies peuvent varier d’une personne à l’autre et leur efficacité peut dépendre du contexte spécifique de la situation émotionnelle rencontrée.
Pensées, Visualisation, Comportements…
« Si vous faites ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours eu. »
« Où va votre concentration, va votre énergie. »
La conscientisation de nos émotion et la régulation de celles-ci par la conscientisation, la prise de contrôle, l’outillage sous forme d’apprentissage de techniques, d’acceptation, de discipline et d’engagement donnent de beaux résultats au sein de nombreuses écoles et approches thérapeutiques ou de développement personnel.
Cependant, depuis 3 décennies, les progrès des neurosciences, ainsi qu’une meilleure connaissance des aires de spécialisation fonctionnelles du cerveau, offrent de nouvelles perspectives encore et toujours surprenantes. Nous privilégions, à l’ère des thérapies neuro-intégratives, les aspects fonctionnels plutôt que le contenus ou la signification attribuée à l’expérience impactante.
Car ces 2 derniers aspects, qui touchent à notre vision du monde, des autres et de nous-mêmes ainsi qu’à l’importance attribuées aux évènements sont extrêmement fluides, évolutifs, voire labiles dans un esprit apaisé, mais en revanche totalement inconfortables, rigidifiés et même disruptifs dans un esprit tourmenté.
Nous parlons désormais d’accélérer un retraitement informationnel, qui se fait de toute façon, de manière permanente, automatique et souvent inconsciente, mais parfois hélas à la vitesse d’un escargot avançant dans la mélasse !
Et si quelques heures en thérapies pouvaient apporter le bénéfice d’une tranche de vie trop souvent longue et douloureuse à essayer de tourner des pages et s’ouvrir plus rapidement sur de nouvelles perspectives et de nouveaux enthousiasmes ?
Les 4 cerveaux pour construire demain
Une vision phylogénétique de notre cerveau nous renvoyait classiquement au cerveau triunique, schématisé avec 3 étages construits au fur et à mesure de notre évolution : un niveau instinctuel basé sur une programmation de la survie à tout prix, un niveau émotif ouvert à l’apprentissage automatique sous la forme de recherche/évitement du plaisir/déplaisir, et d’un dernier étage plus récent dans l’histoire de l’espèce avec un néocortex, source d’apprentissages conscients, d’analyse décisionnelle, de compréhensions et d’une image en équilibration constante du soi et du monde.
Les disciplines de l’accompagnement au changement s’écartent quelque peu d’un modèle de cerveau rendant compte de son adaptation à partir de la complexification des structures cérébrales à l’échelle phylogénétique pour y substituer un modèle à l’échelle ontogénétique plus apte à rendre compte des adaptations microgénétiques à l’intérieur de contextes et de tâches : les 4 cerveaux travaillant de concert dans une incarnation biologique en tenant compte de l’environnement, du contexte, de l’intention, la finalité et de la qualité du pilotage des boucles rétroactives : autrement dit, tout MOI (définir JE + être SOI dans ma CORPORALITÉ), le contexte (ICI et MAINTENANT avec/sans l’AUTRE), l’objectif (pour réussir ÇA comme cela, CAD le résultat et dans tel BUT) en conservant souplesse et adaptabilité dans la démarche (apprentissage par feedback).
Appréhender les processus adaptatifs et d’apprentissage conscients et inconscients, c’est comprendre une architecture heuristique et fonctionnelle de notre esprit, et mettre à contribution les 4 cerveaux (métaphoriques car ne recouvrant pas de réalités démontrées en neurosciences mais utiles en sciences cognitives):
- Imaginatif/créatif Hémisphère droit
- analytique/logique Hémisphère gauche
- émotionnel/empathique Cerveau médian
- Programmation de nos mouvements Cervelet
… pour construire à l’intérieur de notre esprit une expérience choisie vécue comme dans un présent progressif dont l’empreinte et l’impact positif sera plus intéressant pour réévaluer une « réalité » externe passée et subie (toujours parcellaire et déformée par nos filtres et croyances, correspondant à notre carte du monde).
C’est d’ailleurs le cadeau que nous offre la vie en général, une expérience majorante modifiant de façon positive la somme des expériences passées, et ce à tout moment.
Cette expérience, loin d’être surréaliste, est au contraire d’autant plus efficace qu’elle est super-réaliste !
Penser/visualiser avec tous les étages de notre cerveau permet à celui-ci d’enregistrer l’expérience avec le même poids qu’une expérience réelle, même s’il n’y a pas aucune confusion consciente entre ce qui fut réellement vécu et ce qui a été travaillé en cabinet.
Je vous rassure, notre esprit qui visualise sait très bien distinguer la réalité de l’imaginaire. C’est d’ailleurs pour cela que les manipulateurs préfèrent opérer avec des mots (concepts, valeurs, croyances) pour “retourner” leur victimes.
Passez du verbe à l’image !
Vivre la scène plutôt qu’en parler !
Construire un changement,
« c’est parler à tous les étages »
de notre cerveau !
Le cerveau automatique
- 98% des pensées d’aujourd’hui seront identiques à celles de la veille.
- 85% de nos pensées sont orientées vers nos limites et freins/blocages connus appartenant à des contextes antérieurs
- Parmi mes pensées, 10% de questions et mon cerveau n’aura de cesse d’y trouver réponses.
- Combien en choisit-on ? A bien considérer comme mes questions sont posées, ai-je vraiment envie d’y répondre ?
- Durant environ 4 mn par jour, selon les recherches de l’université de Boston, sommes-nous seulement totalement connectés à nous-même, dans nos sensations et pleinement présents à notre état d’être, et non dans nos gesticulations mentales.
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
Ce que nous pensons et notre environnement structure notre cerveau. Alors les 87 à 90 milliards de neurones entretenant des liaisons entre eux forment une architecture que l’on nomme Neuroset ou Connectome dans la littérature. Cette architecture est loin d’être figée. Grâce à la neuroplasticité cérébrale, il y a un recâblage dynamique à tout âge. L’hippocampe, impliquée dans la mémoire et la navigation spatiale est même capable d’accueillir de nouvelles cellules nerveuses (neurogénèse) tout au long de la vie.
Qu'est ce qu'une pensée du point de vue des neurosciences ?
En neurosciences, une pensée est un processus complexe et dynamique qui implique l’activation et la coordination de différentes régions du cerveau. Elle peut être définie comme une activité mentale résultant de l’interaction entre les neurones, les réseaux neuronaux et les connexions synaptiques dans le cerveau.
Les neuroscientifiques s’intéressent à comprendre comment les pensées émergent à partir de l’activité neuronale, comment différentes régions du cerveau interagissent pour former des pensées, et comment ces processus mentaux sont liés à des aspects tels que la mémoire, l’apprentissage, la prise de décision, les émotions et la perception.
Il est important de noter que bien que les neurosciences offrent des perspectives sur les mécanismes biologiques sous-jacents aux pensées, la nature exacte de la pensée, y compris son lien avec la conscience et la subjectivité, reste un sujet complexe et souvent débattu dans les sciences cognitives.
Parenthèse philosophique
Une pierre, une algue ou un pianiste sont tous les trois faits d’atomes, uniquement d’atomes. Mais ils représentent trois états de la matière très différents. L’une est, l’autre vit, le troisième pense. Faut-il en déduire qu’il existe trois mondes: la matière, la vie et la pensée ?
De deux choses l’une. Soit l’on admet avec René Descartes et les cartésiens qu’il existe deux ordres de réalité différents et séparés. D’un côté, la matière et, planant quelque part au-dessus, comme un petit nuage, « l’esprit ». Cette position est dite « dualiste ». Mais aussitôt surgissent quelques rudes problèmes conceptuels. Par exemple, lorsque je décide de lever mon bras, cela signifie qu’une réalité immatérielle – l ‘esprit – est intervenue dans le monde matériel pour le mettre en mouvement. Ce qui revient à violer en quelque sorte les lois de la nature, puisque la source d’une action matérielle est produite par une force qui lui est étrangère.
Les théories monistes
Soit l’on admet une autre hypothèse, dite « moniste ». Elle est plus conforme à notre vision du monde contemporaine. Pour Baruch Spinoza, la réalité est faite d’une seule « substance », dont la matière et l’esprit ne sont que des modalités. La science contemporaine postule qu’il n’existe qu’une seule réalité – la matière. Mais cela revient à expliquer nos pensées, nos rêves, nos idées uniquement à partir de lois de la nature : celles des atomes, des gènes ou des neurones. C’est inconfortable pour notre orgueil : nous ne serions rien d’autre qu’un tas d’os, de graisse, de sang et de viande enfermé dans un sac de peau. Cela revient soit à nier l’existence indépendante d’un esprit – des idées et émotions dont on ressent pourtant l’existence à chaque instant -, soit à les réduire à l’activité de 1400 grammes de matière organique appelée le cerveau.
Au début du xxe siècle, des philosophes de la tradition dite « analytique » s’étaient engagés à résoudre rapidement le problème. Un siècle et des milliers de livres et articles plus tard, force est de constater que la zizanie est toujours aussi grande qu’autrefois. Les positions philosophiques sont aussi diverses et variées qu’avant. Il existe encore quelques dualistes qui postulent l’existence de « mondes séparés ». Mais ils sont plutôt rares. La plupart des penseurs sont monistes, dans la lignée de Spinoza, ils proclament une théorie dite de « l’identité » selon laquelle esprit et matière sont une seule et même chose. Mais il y a plusieurs versions de cette théorie. La plupart sont des matérialistes mais ils se départagent entre théoriciens de l’identité, éliminativistes, émergentistes, fonctionnalistes.
- La théorie du « double aspect » (Thomas Nagel, Franck Jackson) considère que s’il y a bien correspondance entre état mental et état du cerveau, il faut considérer à part ces deux versants : la face subjective (impressions, sentiments, conscience) et une facette objective (activité physico-chimique biologique du cerveau) ne sont rien d’autre que deux manifestations d’être d’une même réalité.
- Les « neurophilosophes » (Paul et Patricia Churchland) soutiennent que la pensée n’est rien d’autre qu’un ensemble d’interactions neuronales. En conséquence, l’esprit n’existe pas. Tout n’est qu’hormones et circuits électrophysiologiques ; et les sciences de la pensée doivent se réduire aux neurosciences. Point barre.
- La théorie « émergentiste » (John Searle) est une autre forme de matérialisme. Si la pensée correspond bien à un état neuronal, il y a des degrés d’organisation de la matière. De même que l’oxygène et l’hydrogène s’assemblent pour former un nouvel état de la matière (l’eau) qui a des propriétés nouvelles non contenues dans chacun des composants, de même l’assemblage des cellules neuronales forme un ensemble auto-organisé qui possède des propriétés qui ne peuvent s’observer au niveau des seuls neurones. L’esprit est cette propriété «émergente» qui ne peut être appréhendée qu’à un niveau global.
- Le fonctionnalisme (Hilary Putnam, Jerry Fodor) pense le rapport corps/esprit sur le mode du software (logiciel) et hardware (ordinateur) en informatique. Le programme informatique s’appuie sur un support matériel. Mais peu importe ce support. On peut fort bien étudier la pensée (comme écrire un programme informatique) sans se soucier de son support matériel. Une même idée peut être exprimée sur des supports physiques très différents. On peut dire « Je t’aime » avec sa voix, en l’écrivant sur un ordinateur, en le gravant sur un mur…, le contenu du message est toujours le même.”
Alors comment évoluer, se dépasser, se transformer... ?
Benjamin FRANKLIN
Voici les facteurs qui constituent les principales pierres d’achoppement dans une évolution souhaitée :
- une émotion négative ou limitante enregistrée profondément et inaccessible au contrôle sauf parfois à grand renfort de volonté et d’énergie,
- des processus cognitifs mal orientés ou pilotés, qui ne font que maintenir l’état interne négatif, générateur d’une rigidification des conduites, avec une cohortes de pensées explicatives, sortes de “perles de compréhensions” de ce qui ne va pas, qui ressemblent, pour le coup, trop souvent, à la recette du plat que l’on ne veut pas ou plus manger,
- les dîtes-explications s’appliquent non seulement aux éléments contextuels mais aussi aux protagonistes, colorant négativement au niveau identitaire le sujet et son entourage (“… Je suis trop ceci…” , “… faut dire qu’il/elle n’est pas assez…”)
- une absence de vision claire de ce que l’on souhaite changer ou obtenir à la place,
…. Tout cela forme le creuset dans lequel va se forger la structure du problème, parfois issue d’une situation initiale identifiée ou parfois au cours d’une succession d’expériences, souvent vécue(s) il y a fort longtemps dans l’histoire personnelle. Cette structure viendra projeter son ombre inconfortable sur d’autres situations, ceci tout au long de la vie du sujet, lui donnant l’illusion d’être submergé par une foultitude de “choses à régler” qui se manifestent dans plusieurs domaines de vie (privé, amical, intime, social, professionnel).
Ce sens, ainsi trouvé, conduit trop souvent dans 2 voies non souhaitables:
- celle de la compréhension qui amènera l’acceptation par défaut (qui, en l’occurrence peut ressembler à une reddition déguisée en lâcher-prise),
- ou celle de la perte d’estime lorsque l’explication est identitaire, voire même la perte de confiance dans le monde, le destin, le futur, ou en soi, lorsque le sens a une portée plus universelle.
Les orientaux qualifieraient certainement cela comme le piège de l’égo ou bien du mental.
Il est souhaitable de calmer dès le début de l’accompagnement “la machine à fournir des explications” qui n’apportent rien d’autre qu’une certaine compréhension ou vision, à un instant T, que l’on a de Soi et du monde, sans n’y rien changer pour autant.
Cette image de Soi, ou du monde est par essence changeante, au gré des contextes et postures, et des âges (d’où peut-être en souligner le caractère relatif voire parfois vain).
Changer quelque chose jusqu’à l’obtention d’un résultat positif peut s’avérer plus utile que de comprendre encore un peu plus ce qui ne va toujours pas.
« Il est préférable d’allumer une bougie plutôt que de maudire l’obscurité »
Lao TSEU
Les thérapies et leurs fondamentaux
Quelque soit l'approche utilisée, la thérapie solutionniste procède ainsi :
- Discriminer et sélectionner les pensées utiles et les questions porteuses de réponses positives,
- Identifier les émotions et ressentis face au contexte qui est à l’origine de la demande. La difficulté, à cette étape, pouvant venir :
- d’une confusion entre émotions primaires fugaces et l’émotion secondaire (ou émotion face à l’émotion) masquant ainsi le besoin,
- d’une impossibilité d’identifier l’action pertinente,
- d’un manque d’autorisation à passer à l’action, etc.,
- En mesurer la pertinence et l’utilité, et regarder si ces émotions appellent à une action spécifique qui résorbera l’état négatif,
- Désactiver l’émotion négative éventuelle (ou trigger) si inadaptée au contexte, de façon à ce qu’elle n’ait plus d’impact (ce qui limitait l’adaptabilité en provoquant des stéréotypies), tout en en conservant la sagesse de l’expérience,
- Faire l’inventaire de ce qui a déjà été essayé et d’en mesurer la qualité des résultats, pour n’en conserver que ce qui est efficient,
- Explorer le champ des possibles, rendu plus vaste et accessible pour le coup, si un état limitant a été désactivé (d’ailleurs nombre de séances thérapeutiques ou de coaching s’initient avec un état séparateur, un exercice de relaxation, ou l’installation d’un état de transe légère, ce afin de faire une rupture avec l’état limitant contraignant)
- Choisir et programmer stratégiquement un plan d’actions à mettre en place parmi les options mises à jour,
- Valider le plan d’action, en amont aux travers des techniques projectives (visualisation, états modifiés de consciences, futurisation, etc.) et un questionnement qui identifiera faisabilité, bénéfices attendus, étapes, obstacles, limites, etc.
- Modifier ou ajuster le plan d’action tout au long de sa réalisation, en échangeant sur ce qui s’est passé entre 2 sessions,
- Réaligner les représentations du monde et l’image identitaire pour intégrer les nouvelles frontières élargies, les nouvelles possibilités à se déployer, et se débarrasser des “encombrants” du passé.
Le programme peut sembler vaste et ambitieux, mais l’approche des thérapies neuro-intégratives favorise une mise en place et une stabilisation des changements programmés en quelques séances seulement. La durée de l’accompagnement dépend surtout de votre collaboration, votre authenticité et votre vitesse d’apprentissage inconscient (différent de celui qui est sollicité dans notre scolarité).
« Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris »
Vous avez peut-être une meilleure vision du travail interne, celui que nous faisons ensemble en cabinet. N’oublions pas tout l’importance de la mise en actions ou de la réalisation de tâches concrètes ou symboliques car :
« Une vision sans action n’est qu’une hallucination »
Où allons-nous promener notre cerveau aujourd'hui ?
N’oubliez pas que notre cerveau s’adapte à chaque seconde, sans nous demander notre avis. Nous choisissons, à la rigueur, l’endroit où nous le “posons” et avons également l’éventuelle possibilité de le faire avec telle intention et dans telle disposition.
Alors, avant de vous interroger sur vous-même et sur votre état mental, demandez vous si vous êtes au bon endroit, entouré des bonnes personnes pour y faire les bonnes choses. Sinon votre cerveau fera avec, mais il serait injuste de le rendre responsable de ce qu’il a à gérer, ni des émotions qu’il produira comme un signal dans de telles circonstances.
« Je suis convaincu et je vais vous convaincre, d’une façon ou d’une autre, que vous êtes toujours une machine à apprendre. l’avantage, c’est que vous pouvez apprendre des choses agréablement et rapidement. l’inconvénient, c’est que vous pouvez apprendre des nullités aussi facilement que des choses utiles. »
Thérapie ou co-thérapies ?
A titre personnel, pour y recourir et pour le conseiller régulièrement en cabinet, je suis particulièrement favorable à la co-thérapie. Rien ne contre-indique, a priori, la poursuite simultanée de suivis thérapeutiques chez différents professionnels mixant différentes approches.
Thérapie ou développement personnel ?
Notez pour terminer qu’il y a de plus en plus de personnes qui consultent ou poursuivent un accompagnement non pas parce qu’elles vont mal, mais parce qu’elles veulent aller encore mieux !
En conclusion…
Quelque soit votre position sur le trajet de votre vie…
… Vous pouvez choisir de camper sur votre position et attendre…
… Ou bien prendre le temps de vous poser, d’ envisager et de choisir…
… Puis de passer à l’action, aussi bien dans une démarche de transformation interne que dans une nouvelle façon de vous déployer, d’agir, de réagir et interagir avec votre environnement…
… Et de suivre votre chemin vers plus d’opportunités !
AXone Thérapies : Se libérez, Choisir, Agir...
Ouvrez la boucle du changement !