Frédéric Hébert - Psychologue
Thérapies brèves & coaching
Caen/Mondeville
La thérapie commence ...
La thérapie commence...
… par une prise de conscience que…
- … quelque chose doit changer…
- … ce « quelque chose », c’est moi…
- … et que c’est maintenant !
… par un changement de posture pour se recentrer…
- pour ne plus se laisser acculer (ou se piéger nous-même, par automatisme) dans les angles, où nos rôles/statuts rigidifiés et étriqués, vont pervertir les interactions avec notre environnement.
- pour mettre en place les conditions de la réussite, en partant de la situation présente, pour construire la situation désirée, en ne retenant du passé que ce qui a fonctionné et en éliminant ce qui n’a pas produit le résultat escompté, et en se plaçant en position d’acteur, capable de solliciter des ressources et d’identifier puis négocier les obstacles.
… et par une meilleure communication avec soi-même…
- pour être davantage à l’écoute de nos ressentis / réactions / émotions plutôt que dans l’analyse critique de la situation-problème, car cela nous donne un accès immédiat à notre degré d’adaptation au contexte et aux besoins spontanés qui en découlent, par delà tout jugement ou toute norme. Notre cerveau expérientiel a souvent déjà traité l’information avant même que notre cerveau logique en comprenne quelque chose.
« Les trois mouvements de la communication (…) La première consiste à définir les résultats que vous désirez obtenir. La deuxième consiste à reconnaître votre besoin de demeurer souple et d’adapter constamment votre comportement. Vous avez besoin de pouvoir adopter une foule de comportements différents pour identifier les réactions que vous suscitez. Vous avez enfin besoin d’une expérience adéquate dans le domaine du vécu sensoriel pour pouvoir conclure que vous avez obtenu la réaction désirée, le cas échéant. Si vous développez ces trois aptitudes, il vous suffira de modifier votre comportement jusqu’à ce que vous obteniez les réactions ou réponses que vous recherchez. »
Revisiter sa posture
« Je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’un psychologue »
« Causer, ça ne sert à rien… faut laisser faire le temps … et être fort »
« Mon médecin m’a expliqué que… C’est familial ! Un thérapeute n’y pourra rien ! »
« M’en suis toujours sorti(e) seul(e)… »

Comment changer ... dans les faits ?
La créativité... processus spontané ?
« J’essaie … mais je n’y arrive pas… »
« Je ne peux pas me changer… »

Recouvrer sa candeur
« « Le rapport mathématique entre les ailes et le poids du bourdon nous démontre que voler lui est impossible mais le bourdon l’ignore, c’est pourquoi il vole. »
Personnalité, cerveau, émotions
La sensorialité et l’émotion restent des leviers essentiels pour le changement positif. Là où la raison raisonne en vain en circuit fermé, produisant de plus en plus d’explications et de compréhension sur des conduites invariablement répétitives, il convient de trouver d’autres résonnances somato-sensorielles qui contournent les freins conscients.
Le travail de reprogrammation neuronale profonde (DNR) basé sur les ancrages (ancre de recherche, accumulations d’ancres de ressources, désactivation d’ancrages négatifs), et la reprogrammation oculaire (géolocalisation des représentations mentales et réencodage, tissage et engrammage par stimulation bilatérale des hémisphères cérébraux), couplés parfois à une approche énergétique, offre une solution thérapeutique intégrant les résultats récents des neurosciences.
Dès lors, au sein d’une méthodologie intégrative qui bénéficie du recul de 2 décennies (ou plus) d’observations cliniques (et des apports des neurosciences sur les 15 dernières années validant les changements structurels grâce à l’imagerie cérébrale), les transformations et révolutions des conduites psycho-émotionnelles sont possibles, rapides et stables.
Alors comment fonctionnons-nous ?
Apprenez à gérer votre trajectoire !
Pensées, Visualisation, Comportements…
« Si vous faites ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours eu. »
« Où va votre concentration, va votre énergie. »
Pensez autrement… c’est alimenter votre esprit avec des représentations utiles qui vous conduiront davantage vers vos buts plutôt que dans une reproduction et une explication de la situation-problème.
Le schéma classique du cerveau Triunique

Une vision phylogénétique de notre cerveau nous renvoyait classiquement au cerveau triunique, schématisé avec 3 étages construits au fur et à mesure de notre évolution : un niveau instinctuel basé sur une programmation de la survie à tout prix, un niveau émotif ouvert à l’apprentissage automatique sous la forme de recherche/évitement du plaisir/déplaisir, et d’un dernier étage plus récent dans l’histoire de l’espèce avec un néocortex, source d’apprentissages conscients, d’analyse décisionnelle, de compréhensions et d’une image en équilibration constante du soi et du monde.
Les disciplines de l’accompagnement au changement s’écartent quelque peu d’un modèle de cerveau rendant compte de son adaptation à partir de la complexification des structures cérébrales à l’échelle phylogénétique pour y substituer un modèle à l’échelle ontogénétique plus apte à rendre compte des adaptations microgénétiques à l’intérieur de contextes et de tâches : les 4 cerveaux !
Les 4 cerveaux
Comprendre l’architecture de notre cerveau, c’est appréhender les processus conscients et inconscients, mettre à contribution les 4 cerveaux … :
- Imaginatif/créatif – Hémisphère droit
- analytique/logique – Hémisphère gauche
- émotionnel/empathique – Cerveau médian
- Programmation de nos mouvements – Cervelet
…pour construire à l’intérieur de notre esprit une expérience choisie dont l’empreinte et l’impact positif sera plus intéressant pour réévaluer une « réalité » externe passée et subie (toujours parcellaire et déformée par nos filtres et croyances, correspondant à notre carte du monde).
C’est d’ailleurs le cadeau que nous offre la vie en général, une expérience majorante modifiant de façon positive la somme des expériences passées, et ce à tout moment.
Mais si vous venez consulter, c’est que le cadeau tarde à se présenter et que vous souhaiter faire la transformation non plus in situ mais in vitro
Cette expérience, loin d’être surréaliste, est au contraire d’autant plus efficace qu’elle est super-réaliste ! Penser/visualiser avec tous les étages de notre cerveau permet à celui-ci d’enregistrer l’expérience comme réelle.
Passez du verbe à l’image !
Vivre la scène plutôt qu’en parler !

Construire un changement,
« c’est parler à tous les étages »
de notre cerveau !
Le cerveau automatique
Notre cerveau automatique gère 95% de nos comportements. Ces conduites se produisent pour certaines, avant même que nous en prenions conscience, et pour d’autres sous la pression impérieuse d’une recherche de satisfaction ou d’évitement d’inconfort immédiat, pour un résultat souvent minime voire paradoxal.
Ce cerveau sous-cortical, presque totalement inconscient (sauf à en percevoir le résultat sous forme de comportements en sortie) est alors aux commandes. Il est tactique et fonctionne dans l’immédiateté.
Le cerveau cortical logico-analytique, hypothético-déductif et digital (qui fonctionne avec des mots) s’interroge sur le pourquoi des choses et des ressentis. Il est stratégique et fonctionne sur le long terme. Il stocke l’information sous forme de croyances et de règles et les hiérarchise pour donner nos valeurs. Il peut aussi emprisonner des ressentis négatifs (ou positifs) dans des boucles réflexives qui perdurent et crée une situation qui peut se cristalliser, comme le montre le schéma ci-dessus : « Changer vos pensées va changer votre destin ! » .
- 98% des pensées d’aujourd’hui seront identiques à celles de la veille.
- Parmi mes pensées, 10% de questions et mon cerveau n’aura de cesse d’y trouver réponses.
- Combien en choisit-on ? A bien considérer comme ma question est posée, ai-je vraiment envie d’y répondre ?
« Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée. »
Ce que nous pensons et notre environnement structure notre cerveau. Alors les 87 à 90 milliards de neurones entretenant des liaisons entre eux forment une architecture que l’on nomme Neuroset ou Connectome dans la littérature. Cette architecture est loin d’être figée. Grâce à la neuroplasticité cérébrale, il y a un recâblage dynamique à tout âge. L’hippocampe, impliquée dans la mémoire et la navigation spatiale est même capable d’accueillir de nouvelles cellules nerveuses (neurogénèse) tout au long de la vie.
Changer sa façon de penser
Changer la façon de penser, de se parler et d’environnement ou de façon d’interagir à l’intérieur de celui-ci, change qui nous sommes.
La thérapie est un bon moyen de rompre avec le diktat du « tout vouloir comprendre » pour passer la main au cerveau qui agit et ainsi construire un changement désiré.
Les grands changements passent davantage par l’action et une vision précise de l’objectif que par la compréhension de la situation insatisfaisante actuelle.
Ce changement n’est trop souvent pas encore advenu :
- en raison d’un défaut de vision claire
- d’une indécision face à l’incertitude,
- par manque d’autorisations de prendre tel chemin, voire de choisir tout court,
- ou parce que nous croyons pouvoir lire l’avenir alors que nous ne savons qu’ajuster le présent.
Regardons ci-dessous tout cela plus précisément.
Accueillir ses émotions… c’est accepter de regarder en face sans jugements ce qui « pique ».
Nos émotions ne sont que l’information pour nous préparer à l’action.
Alors comment évoluer, se dépasser, se transformer... ?
Voici les facteurs qui constituent les principales pierres d’achoppement dans une évolution souhaitée :
- une émotion négative ou limitante enregistrée profondément et inaccessible au contrôle sauf parfois à grand renfort de volonté et d’énergie,
- des processus cognitifs mal orientés ou pilotés, qui ne font que maintenir l’état interne négatif, générateur d’une rigidification des conduites, avec une cohortes de pensées explicatives, sortes de « perles de compréhensions » de ce qui ne va pas, qui ressemblent, pour le coup, trop souvent, à la recette du plat que l’on ne veut pas ou plus manger,
- les dîtes-explications s’appliquent non seulement aux éléments contextuels mais aussi aux protagonistes, colorant négativement au niveau identitaire le sujet et son entourage (« … Je suis trop ceci… » , « … faut dire qu’il/elle n’est pas assez… »)
- une absence de vision claire de ce que l’on souhaite changer ou obtenir à la place,
…. Tout cela forme le creuset dans lequel va se forger la structure du problème, parfois issue d’une situation initiale identifiée ou parfois au cours d’une succession d’expériences, souvent vécue(s) il y a fort longtemps dans l’histoire personnelle. Cette structure viendra projeter son ombre inconfortable sur d’autres situations, ceci tout au long de la vie du sujet, lui donnant l’illusion d’être submergé par une foultitude de « choses à régler » qui se manifestent dans plusieurs domaines de vie (privé, amical, intime, social, professionnel).
Nombre de personnes viennent ainsi en consultation avec une explication sur les contextes, en croyant se rapprocher de la solution par la compréhension, tantôt contexte par contexte, tantôt en cherchant un sens qui les relie tous.
Ce sens, ainsi trouvé, conduit trop souvent dans 2 voies non souhaitables :
- celle de la compréhension qui amènera l’acceptation par défaut (qui, en l’occurrence peut ressembler à une reddition déguisée en lâcher-prise),
- ou celle de la perte d’estime lorsque l’explication est identitaire, voire même la perte de confiance dans le monde, le destin, le futur, ou en soi, lorsque le sens a une portée plus universelle.
Les orientaux qualifieraient certainement cela comme le piège de l’égo ou bien du mental.
Il est souhaitable de calmer dès le début de l’accompagnement « la machine à fournir des explications » qui n’apportent rien d’autre qu’une certaine compréhension ou vision, à un instant T, que l’on a de Soi et du monde, sans n’y rien changer pour autant.
Cette image de Soi, ou du monde est par essence changeante, au gré des contextes et postures, et des âges (d’où peut-être en souligner le caractère relatif voire parfois vain).
Changer quelque chose jusqu’à l’obtention d’un résultat positif peut s’avérer plus utile que de comprendre encore un peu plus ce qui ne va toujours pas.
« Il est préférable d’allumer une bougie plutôt que de maudire l’obscurité »
Lao Tseu
Les thérapies, quelque soit l'approche utilisée, reviennent souvent à :
- Discriminer et sélectionner les pensées utiles et les questions porteuses de réponses positives,
- Identifier les émotions et ressentis face au contexte qui est à l’origine de la demande. La difficulté, à cette étape, pouvant venir :
- d’une confusion entre émotions primaires fugaces et l’émotion secondaire (ou émotion face à l’émotion) masquant ainsi le besoin,
- d’une impossibilité d’identifier l’action pertinente,
- d’un manque d’autorisation à passer à l’action, etc.,
- En mesurer la pertinence et l’utilité, et regarder si ces émotions appellent à une action spécifique qui résorbera l’état négatif,
- Le cas échéant, désactiver l’émotion négative (ou trigger) inadaptée, de façon à ce qu’elle n’ait plus d’impact (ce qui limitait l’adaptabilité en provoquant des stéréotypies), tout en en conservant la sagesse de l’expérience,
- Faire l’inventaire de ce qui a déjà été essayé et d’en mesurer la qualité des résultats, pour n’en conserver que ce qui est efficient,
- Explorer le champ des possibles, rendu plus vaste et accessible pour le coup, si un état limitant a été désactivé (d’ailleurs nombre de séances thérapeutiques ou de coaching s’initient avec un état séparateur, un exercice de relaxation, ou l’installation d’un état de transe légère, ce afin de faire une rupture avec l’état limitant contraignant)
- Choisir et programmer stratégiquement un plan d’actions à mettre en place parmi les options mises à jour,
- Valider le plan d’action, en amont aux travers des techniques projectives (visualisation, états modifiés de consciences, futurisation, etc.) et un questionnement qui identifiera faisabilité, bénéfices attendus, étapes, obstacles, limites, etc.
- Modifier ou ajuster le plan d’action tout au long de sa réalisation, en échangeant sur ce qui s’est passé entre 2 sessions,
- Réaligner les représentations du monde et l’image identitaire pour intégrer les nouvelles frontières élargies, les nouvelles possibilités à se déployer, et se débarrasser des « encombrants » du passé.
Le programme peut sembler vaste et ambitieux, mais l’approche des thérapies neuro-intégratives favorise une mise en place et une stabilisation des changements programmés en quelques séances seulement. La durée de l’accompagnement dépend surtout de votre collaboration, votre authenticité et votre vitesse d’apprentissage inconscient (différent de celui qui est sollicité dans notre scolarité).
Vous avez peut-être une meilleure vision du travail interne, celui que nous faisons ensemble en cabinet. N’oublions pas tout l’importance de la mise en actions ou de la réalisation de tâches concrètes ou symboliques car :
Mickaël Kami
Où allons-nous promener notre cerveau aujourd'hui ?
N’oubliez pas que notre cerveau s’adapte à chaque seconde, sans nous demander notre avis. Nous choisissons, à la rigueur, l’endroit où nous le « posons » et avons également l’éventuelle possibilité de le faire avec telle intention et dans telle disposition. Alors, avant de vous interroger sur vous-même et sur votre état mental, demandez vous si vous êtes au bon endroit, entouré des bonnes personnes pour y faire les bonnes choses. Sinon votre cerveau fera avec, mais il serait injuste de le rendre responsable de ce qu’il a à gérer, ni des émotions qu’il produira comme un signal dans de telles circonstances.
Richard Bandler
Thérapie ou co-thérapies ?
A titre personnel, pour y recourir et pour le conseiller régulièrement en cabinet, je suis particulièrement favorable à la co-thérapie. Rien ne contre-indique, a priori, la poursuite simultanée de suivis thérapeutiques chez différents professionnels mixant différentes approches.
Thérapie ou développement personnel ?
Notez pour terminer qu’il y a de plus en plus de personnes qui consultent ou poursuivent un accompagnement non pas parce qu’elles vont mal, mais parce qu’elles veulent aller encore mieux !
En conclusion…
Quelque soit votre position sur le trajet de votre vie… si peu engageant que soit le chemin qui se présente à vous…
… Vous pouvez choisir de camper sur votre position et attendre…
… Ou bien prendre le temps de vous poser, d’ envisager et de choisir…
… Puis de passer à l’action, aussi bien dans une démarche de transformation interne que dans une nouvelle façon de vous déployer, d’agir, de réagir et interagir avec votre environnement…
… Et de suivre votre chemin vers plus d’opportunités !
… si peu engageant que soit le chemin…


AXone Thérapies : Se libérez, Choisir, Agir...
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