La psychothérapie commence par...
Frédéric Hébert - Psychologue
THÉRAPIES NEURO-INTÉGRATIVES
Caen | Mondeville
L'hypnose, à l'ère des neurosciences,
rencontre la psychologie du développement
Revisiter son intention...
Se poser et mettre en pause. Un cerveau au repos est efficacement actif de façon automatique.
« Je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’un psychologue »
« Causer, ça ne sert à rien… faut laisser faire le temps … et être fort »
« Mon médecin m’a expliqué que… C’est familial ! Un thérapeute n’y pourra rien ! »
« M’en suis toujours sorti(e) seul(e)… »
Revisiter sa posture, c’est accorder son intention et constater qu’ainsi, toute notre communication change, toute notre réalité se transforme.
Nous changeons ce et ceux qui nous entourent lorsque nous changeons nous-mêmes.
Notre intention détermine notre communication… et il est plus aisé de clarifier notre intention que de contrôler notre communication… dont la majeure partie nous échappe, car bien au-delà des mots, des gestes et de notre champs de conscience (… pour ne citer que la communication avec micro-gestuel, micro-expressions, phéromones, coloration émotionnelle et vibrations énergétiques, etc.). Nous communiquons avec ce que nous sommes dans l’instant.Les obstacles et les freins
Alors comment évoluer, se dépasser, se transformer... ?
« La colère n’est jamais sans raison, mais ce n’est jamais la bonne. »
Benjamin FRANKLIN
Voici les facteurs qui constituent les principales pierres d’achoppement dans une évolution souhaitée :
- une émotion négative ou limitante enregistrée profondément et inaccessible au contrôle sauf parfois à grand renfort de volonté et d’énergie,
- des processus cognitifs mal orientés ou pilotés, qui ne font que maintenir l’état interne négatif, générateur d’une rigidification des conduites, avec une cohortes de pensées explicatives, sortes de « perles de compréhensions » de ce qui ne va pas, qui ressemblent, pour le coup, trop souvent, à la recette du plat que l’on ne veut pas ou plus manger,
- lesdites explications s’appliquent non seulement aux éléments contextuels mais aussi aux protagonistes, colorant négativement au niveau identitaire le sujet et son entourage (« … Je suis trop ceci… » , « … faut dire qu’il/elle n’est pas assez… »)
- une absence de vision claire de ce que l’on souhaite changer ou obtenir à la place,
…. Tout cela forme le creuset dans lequel va se forger la structure du problème, parfois issue d’une situation initiale identifiée ou parfois au cours d’une succession d’expériences, souvent vécue(s) il y a fort longtemps dans l’histoire personnelle. Cette structure viendra projeter son ombre inconfortable sur d’autres situations, ceci tout au long de la vie du sujet, lui donnant l’illusion d’être submergé par une foultitude de « choses à régler » qui se manifestent dans plusieurs domaines de vie (privé, amical, intime, social, professionnel).
Ce sens, ainsi trouvé, conduit trop souvent dans 2 voies non souhaitables:
- celle de la compréhension qui amènera l’acceptation par défaut (qui, en l’occurrence peut ressembler à une reddition déguisée en lâcher-prise),
- ou celle de la perte d’estime lorsque l’explication est identitaire, voire même la perte de confiance dans le monde, le destin, le futur, ou en soi, lorsque le sens a une portée plus universelle.
Les orientaux qualifieraient certainement cela comme le piège de l’égo ou bien du mental.
Il est souhaitable de calmer dès le début de l’accompagnement « la machine à fournir des explications » qui n’apportent rien d’autre qu’une certaine compréhension ou vision, à un instant T, que l’on a de Soi et du monde, sans n’y rien changer pour autant.
Cette image de Soi, ou du monde est par essence changeante, au gré des contextes et postures, et des âges (d’où peut-être en souligner le caractère relatif voire parfois vain).
Changer quelque chose jusqu’à l’obtention d’un résultat positif peut s’avérer plus utile que de comprendre encore un peu plus ce qui ne va toujours pas.
« Il est préférable d’allumer une bougie plutôt que de maudire l’obscurité »
Lao TSEU
Les thérapies et leurs fondamentaux
Quelque soit l'approche utilisée, la thérapie solutionniste procède ainsi :
- Discriminer et sélectionner les pensées utiles et les questions porteuses de réponses positives,
- Identifier les émotions et ressentis face au contexte qui est à l’origine de la demande. La difficulté, à cette étape, pouvant venir :
- d’une confusion entre émotions primaires fugaces et l’émotion secondaire (ou émotion face à l’émotion) masquant ainsi le besoin,
- d’une impossibilité d’identifier l’action pertinente,
- d’un manque d’autorisation à passer à l’action, etc.,
- En mesurer la pertinence et l’utilité, et regarder si ces émotions appellent à une action spécifique qui résorbera l’état négatif,
- Désactiver l’émotion négative éventuelle (ou trigger) si inadaptée au contexte, de façon à ce qu’elle n’ait plus d’impact (ce qui limitait l’adaptabilité en provoquant des stéréotypies), tout en en conservant la sagesse de l’expérience,
- Faire l’inventaire de ce qui a déjà été essayé et d’en mesurer la qualité des résultats, pour n’en conserver que ce qui est efficient,
- Explorer le champ des possibles, rendu plus vaste et accessible pour le coup, si un état limitant a été désactivé (d’ailleurs nombre de séances thérapeutiques ou de coaching s’initient avec un état séparateur, un exercice de relaxation, ou l’installation d’un état de transe légère, ce afin de faire une rupture avec l’état limitant contraignant)
- Choisir et programmer stratégiquement un plan d’actions à mettre en place parmi les options mises à jour,
- Valider le plan d’action, en amont aux travers des techniques projectives (visualisation, états modifiés de consciences, futurisation, etc.) et un questionnement qui identifiera faisabilité, bénéfices attendus, étapes, obstacles, limites, etc.
- Modifier ou ajuster le plan d’action tout au long de sa réalisation, en échangeant sur ce qui s’est passé entre 2 sessions,
- Réaligner les représentations du monde et l’image identitaire pour intégrer les nouvelles frontières élargies, les nouvelles possibilités à se déployer, et se débarrasser des « encombrants » du passé.
« Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris »
Oscar WILDE
Vous avez peut-être une meilleure vision du travail interne, celui que nous faisons ensemble en cabinet. N’oublions pas tout l’importance de la mise en actions ou de la réalisation de tâches concrètes ou symboliques car :
« Une vision sans action n’est qu’une hallucination »
Mickaël KAMI
Thérapie ou co-thérapies ?
A titre personnel, pour y recourir et pour le conseiller régulièrement en cabinet, je suis particulièrement favorable à la co-thérapie. Rien ne contre-indique, a priori, la poursuite simultanée de suivis thérapeutiques chez différents professionnels mixant différentes approches.
Thérapie ou développement personnel ?
En conclusion…
Quelque soit votre position sur le trajet de votre vie…
… Vous pouvez choisir de camper sur votre position et attendre…
… Ou bien prendre le temps de vous poser, d’ envisager et de choisir…
… Puis de passer à l’action, aussi bien dans une démarche de transformation interne que dans une nouvelle façon de vous déployer, d’agir, de réagir et interagir avec votre environnement…
… Et de suivre votre chemin vers plus d’opportunités !
Ouvrez la boucle du changement !
AXone Thérapies
Se libérer
Choisir
Agir
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« Le troisième mal est l'importance et l'importance de soi est le pire de tout. Dès qu'une chose devient ''importante'' les autres ne le sont plus. L'importance est une superbe manière de justifier la malveillance et la destruction, ou de faire quelque chose de suffisamment déplaisant pour nécessiter une justification. »
« J'ai une surprise pour vous. J'ai découvert que la vie éternelle commence par une longue file d'attente. Vous feriez mieux de vous amuser un peu dès à présent, parce que ceux qui profitent de l'existence et font les choses qui en valent la peine avec une grande curiosité parviennent à attendre dans des files moins longues que ceux qui ont seulement développé une aptitude à faire la queue. »
