Émotion & attention
La loi de l'attraction
ou bien
la thérapie quantique
démystifiée par
les neurosciences cognitives
200 000 bribes d’informations traitées inconsciemment chaque seconde contre 40 consciemment accessibles à votre attention.
Pour les cybernéticiens, nous parlerons de 400 milliards de bits d’infos afférentes subconscientes traitées automatiquement à chaque seconde, que notre système réticulé activateur ascendant (ou SRAA) trie.
Le SRAA accorde de l’importance aux entrées selon des critères de survie, d’incongruité ou nouveauté, et selon la charge émotive liée à certains stimuli, pour ne laisser porter à notre attention que 2000 bits d’information consciente
Le SRAA filtre donc les entrées sensorielles et somesthésiques. Il bloque 99% des stimulus sensoriels non signifiants (répétitifs, familiers ou faibles) enregistrés par nos récepteurs sensoriels.
La bonne nouvelle est que l’on peut programmer notre SRAA par un travail de visualisation. Visualiser avec une charge émotionnelle adéquate permet au SAR de diriger notre attention vers tout ce qui aura un lien avec la visualisation, bref, nous pouvons piloter le GPS de notre attention.
La réalité extérieure sera ainsi perçue comme un océan d’opportunités jusqu’alors invisibles car ne franchissant pas la barrière des filtres. La fameuse Loi d’Attraction trouve une explication possible dans les neurosciences.
le pouvoir de créer la réalité à travers des croyances, des intentions et des méthodes spécifiques. À l’inverse de St Thomas, les neuroscientifiques nous diraient, amusés, que notre cerveau ne voit que ce qu’il croit.
Nous avons mis en lumière le rôle du Système Réticulaire Activateur (SRAA) dans la sélection des informations pertinentes pour notre conscience, mais il faut savoir qu’il y a de nombreux biais cognitifs qui déforment l’information tant dans leur sélection que leur traitement ou leur utilisation, dans cette incontournable nécessité de réduire au maximum la quantité et la complexité de celle-ci pour qu’elle soit interprétable à moindre coût de temps et d’énergie.
Les neurosciences révèlent que notre cerveau peut influencer notre réalité par des méthodes telles que la visualisation régulière, l’écriture d’objectifs et l’utilisation d’affirmations passionnées. Ces pratiques mobilisent notre attention et entraînent notre cerveau à privilégier les informations alignées avec nos buts. Ces pratiques, loin d’être l’apanage des coachs, sont à la portée de tout le monde pour peu qu’on y mette de la discipline et de la constance. Les thérapeutes expérimentés y ajouterons leurs techniques de reprogrammation et de régulation émotionnelle, très souvent extrêmement puissantes et rapides (parfois presque trop, d’où la confusion de notre esprit à l’issue d’une séance où l’on a parfois l’impression que nous n’avons plus tout à fait le même système d’exploitation) pour reprogrammer une utilisation optimale de notre sagesse et notre expérience de vie au service de nos objectifs, débarrassés des blocages et impacts souffrants.
Le SRAA, situé à la base du cerveau, débarrassé d’encombrants inutiles et de stratégies d’évitement souvent inconscientes, mais aussi de stratagèmes conscients, souvent coûteux en énergie, va désormais pouvoir agir comme un filtre plus neuf ou plus neutre. Il dirigera dès lors vers notre conscience ce qui est jugé important et pour le coup pertinent, basé sur notre attention, nos émotions et nos vibrations.
Ne rêvez pas, vous n’aurez pas de super-pouvoirs à la sortie d’une séance thérapeutique. Votre SRAA traitera toujours énormément d’informations, mais seules celles jugées pertinentes par vos pensées et émotions ainsi libérées, émergeront dans votre conscience, d’où l’impression d’une autre réalité parfois, mais à tout le moins d’un autre regard porté sur Soi et sur le monde.
Pour ceux qui croient en la chance, une version neuroscientifique peut expliquer en partie la chose : la pratique régulière de la visualisation et des affirmations amplifie la probabilité de remarquer des opportunités pertinentes à la réalisation de nos objectifs. Cependant, agir est essentiel pour concrétiser ces opportunités, car le simple fait de formuler des affirmations sans action peut mener au découragement.
Le SRAA ne fait pas la distinction entre ce qui est bénéfique ou non pour nous, et ne nous demande même pas si nous sommes en accord avec telle croyance, la critiquer ou la rejeter de façon déclarative, ne lui retire pas son pouvoir de nuisance. Le simple fait qu’elle existe à l’intérieur de nos processus inconscients suffit à orienter nos pensées, nos actes et nos états internes dans telle ou telle direction. Par conséquent, si une croyance négative persiste, elle peut attirer des situations et des personnes confirmant cette croyance, renforçant ainsi son impact sur nos actions et résultats.
En conclusion, la capacité du cerveau à influencer notre réalité en dirigeant notre attention et nos actions vers nos objectifs est mieux connu depuis 1996. Des facteurs facilitent un fonctionnement harmonieux, tel la clarté des objectifs, la persévérance et la pratique régulière des méthodes proposées. Le SRAA bien piloté, nous guidera vers la réalisation de nos rêves les plus profonds.