Partie 1 : Vulgarisation faire la différence
Anxiété, angoisse, stress : faire la différence
L’anxiété : inquiétude persistante, « bruit de fond » mental avec anticipations négatives, hypervigilance et ruminations.
L’angoisse : montée aiguë et brève, surtout corporelle (oppression, boule dans la gorge, souffle court, impression de perdre le contrôle ou de mourir).
Le stress : réponse d’adaptation normale ; bénéfique quand il est ponctuel, épuisant quand il se chronicise.
Exemple concret (anonymisé)
« Je vivais avec une boule au ventre. En une séance TNI, j’ai appris à traverser les pics d’angoisse : ancrage + respiration 4-6, et l’orage retombe en 2–3 minutes. »
Pourquoi ces réactions se déclenchent-elles ?
Votre système d’alarme (amygdale, système nerveux autonome) détecte un danger — réel ou anticipé — et déclenche une cascade physiologique (cœur, souffle, tensions). Utile à court terme, ce mécanisme devient problématique quand il reste « allumé » trop souvent.
Les TNI : prioriser la sécurité interne et la régulation
En Thérapies Neuro-Intégratives, nous travaillons en priorité sur : (1) le corps (réflexes de calme, ancrages sensoriels), (2) l’attention (sortir des ruminations), (3) des expériences guidées et graduées pour reprogrammer des réponses plus souples.
Concrètement, les TNI mobilisent des protocoles qui induisent un état hypnotique naturel (focalisation/absorption). Vous restez conscient et acteur ; l’état facilite la désensibilisation somatique et l’apprentissage de nouveaux réflexes (ex. respirations « 4-6 », ancrage sternum, micro-mouvements).
Repères issus de la littérature
- Interventions hypnotiques/états focalisés : baisse significative de l’anxiété, parfois en peu de séances (plusieurs synthèses cliniques/méta-analyses).
- Mécanismes : modulation du système nerveux autonome, réduction de la réactivité somatique, meilleure tolérance de l’inconfort.
En séance, l’important est moins « l’étiquette » que le résultat observable : respiration qui s’allonge, ralentissement cardiaque subjectif, pensée plus claire, capacité à rester en situation.
Comment se déroule une séance TNI ?
- 1. Stabilisation : repérage des déclencheurs, réglage respiratoire (4-6), ancrages sensoriels, postures « ralentisseuses ».
- 2. Travail focalisé (état hypnotique) : imagerie dirigée, ancrages, désensibilisation somatique, réécriture des réactions automatiques.
- 3. Micro-expériences : exposition graduée avec outils de régulation dans/via la vraie vie.
- 4. Autonomisation : protocole personnel (souffle + ancrage + phrase-boussole), hygiène de sommeil/mouvement, fiches-mémo simples.
En dehors ou entre 2 séances TNI, que faire ?
Mini-protocole à tester
10 s d’arrêt (nommer la vague) → 2 min respiration 4-6 → main sur sternum pour l’ancrage → 3 choses à voir/entendre/toucher → phrase-boussole : « Cette vague redescend, je peux la traverser. » → un micro-choix utile (eau, air, pas dehors, ranger un objet).
Témoignages (anonymisés)
« Une seule séance TNI : endormissement plus rapide et plus de fuite des magasins. J’utilise l’ancrage appris et ça passe. »
« Moins de ruminations le soir. J’ai repris le sport et je prépare mes réunions sans y penser toute la nuit. »
Anxiété, angoisse, stress : récapitulatif utile
- Anxiété (fond) : pensées en boucle, tension diffuse → cible TNI : apaiser le mental via le corps, relâcher le contrôle.
- Angoisse (pics) : orages courts, somatiques → cible TNI : respirations, ancrages, « laisser passer la vague ».
- Stress (charge) : utile si ponctuel, nocif s’il dure → cible TNI : récupération, rythmes, seuils de tolérance.