L’hypnose est-elle dangereuse ?

Frédéric Hébert - Hypnothérapeute
HYPNOSE ET NEURO-COACHING
Cabinet de psychologue - Caen | Mondeville

De l'hypnose ericksonienne à la neuro-hypnose
directive et collaborative

Les dangers de l'hypnose ?

Et l’hypnose, c’est dangereux ?

Les dangers de l'hypnose

Ça commence souvent par des questions anxiogènes

Citations d'experts : pour et contre

Les voix rassurantes

"L'hypnose est un état naturel de conscience focalisée que nous expérimentons quotidiennement. Le 'danger' résiderait plutôt dans l'incompétence du praticien que dans la technique elle-même." Dr David Spiegel, Directeur du Center for Stress and Health, Université de Stanford
"Après 40 ans de recherche, je peux affirmer que l'hypnose clinique, correctement pratiquée, présente moins de risques que la plupart des médicaments en vente libre." Dr Michael Yapko, psychologue clinicien et auteur de référence sur l'hypnose

Les voix prudentes

"L'hypnose n'est pas dangereuse en soi, mais elle peut révéler ou amplifier des fragilités psychologiques préexistantes. Un diagnostic préalable est essentiel." Dr Antoine Bioy, psychologue clinicien, Université Paris 8
"La suggestibilité accrue en état hypnotique demande une éthique irréprochable du praticien. C'est là que se situe le vrai enjeu de sécurité." Dr Claude Virot, psychiatre et hypnothérapeute
L’hypnose modifie-t-elle le libre arbitre ?
Non, l’hypnose ne transforme pas une personne en danseur étoile ni en cantatrice. Vous ne finirez pas à marcher comme un dindon sur scène (sauf si vous en avez vraiment envie).

L’hypnose favorise la suggestion et l’ouverture, mais votre esprit critique et vos valeurs restent intacts, juste plus détendus parce que généralement les thérapeutes vous y invitent.

Pas de panique, personne ne vous fera révéler votre code de carte bleue sous hypnose si vous nêtes pas enclin(e) à le faire dans un état plus ordinaire ! Il existe une faible possibilité pour les rares sujets capables de générer et vivre facilement des hallucinations positives/négatives, d'être bernés sur un moment fugace, mais pas vraiment plus que lorsqu'on se retrouve avec une encyclopedie entre les mains après le départ du démarcheur à domicile. Vous constaterez qu'il est probablement plus dangereux que votre thérapeute.

Et nous savons tous que trop qu'il n'y a rien de mieux que la peur pour faire faire n'importe quoi à quelqu'un. Nous savons, vous et moi, que vous ne resterez pas dans un cabinet d'hypnothérapeute qui vous effraie.

L'hypnose peut-elle donc me faire perdre le contrôle de mes actions ?"
FAUX selon les neurosciences. Les études en neuro-imagerie (IRM fonctionnelle) montrent que sous hypnose, les régions préfrontales responsables de l'autocritique et des valeurs morales restent actives. Une étude de l'Université de Stanford (2016) dirigée par le Dr David Spiegel démontre que même en état hypnotique profond, les centres de contrôle exécutif ne sont jamais complètement désactivés.
Comme je le dis souvent à mes patients : "Si vous n'accepteriez pas de danser nu sur la place publique en temps normal, l'hypnose ne vous y poussera pas davantage !"
Quels sont les effets secondaires possibles ?
Les effets secondaires de l’hypnose sont plutôt rares et temporaires. Certains ressentent une légère sensation de flottement, comme après une bonne méditation ou une nuit trop courte. D’autres peuvent éprouver une fatigue mentale passagère, surtout si la séance a fait émerger des émotions fortes.

Mais rassurez-vous, vous ne sortirez pas de là en pensant être un ninja ou en oubliant votre prénom !
L'hypnose peut-elle me forcer à révèler tous mes secrets ?
FAUX. Une méta-analyse de 2019 publiée dans Consciousness and Cognition confirme que l'hypnose n'annihile pas la capacité de mensonge ou de rétention d'information. Vos "codes secrets" restent... secrets !
L’hypnose peut-elle provoquer des troubles psychologiques ?
L’hypnose n’est pas dangereuse en soi, mais comme toute technique impliquant l’esprit, elle doit être pratiquée avec précaution, surtout chez les personnes ayant des antécédents de troubles psychiques graves.

Un professionnel compétent saura évaluer si cette méthode est adaptée. En bref, l’hypnose ne crée pas de folie, mais elle n’est pas non plus une baguette magique.
Peut-on rester bloqué(e) sous hypnose ?
TOTALEMENT FAUX. Absolument pas ! Vous ne risquez pas de rester coincé comme un disque rayé dans un état hypnotique. L’hypnose est un état naturel de concentration, similaire à lorsque vous êtes absorbé dans un film ou un bon livre. Si le praticien arrêtait de parler en plein milieu d’une séance, vous sortiriez de l’état hypnotique au bout de quelques minutes… ou juste après une petite sieste.
Les études de l'Institut National de la Santé américain (NIH) confirment que l'état hypnotique suit des cycles naturels similaires au sommeil. Même abandonné en pleine séance, un sujet sortirait naturellement de transe en 20 minutes maximum. C'est physiologiquement impossible de "rester coincé", pas plus que de rester éveillé indéfiniment.

Il y a plus bas sur cette page, ainsi que sur ce lien Comprendre l'hypnose, des démonstrations en vidéo qui devraient clore le débat et faire taire le doute.
L’hypnose peut-elle influencer les souvenirs ?
Oui et non.L’hypnose peut aider à raviver des souvenirs enfouis, mais la mémoire humaine est malléable. Ce n’est pas une machine à remonter le temps avec des enregistrements parfaits.

C’est pourquoi l’hypnose auprès des instances juridictionnelles à des fins de récupérer des souvenirs est controversée voire abandonnée.

Une simple conversation vient changer vos souvenirs "mais siiii ! il pleuvait ! -- "Ah oui, peut-être en effet, je crois m'en souvenir maintenant". Les recherches d'Elizabeth Loftus sur la mémoire montrent que TOUTE conversation peut modifier nos souvenirs.
Les recherches d’Elizabeth Loftus et de ses collègues ont démontré que la mémoire humaine est un processus reconstructif, hautement vulnérable aux influences contextuelles et sociales (Loftus & Palmer, 1974 ; Loftus, 2005).

De simples variations dans la formulation d’une question peuvent induire des modifications durables dans le souvenir rapporté par un individu, phénomène connu sous le nom de mésinformation (misinformation effect).

Dans cette perspective, l’hypnose ne constitue pas un risque spécifique supérieur à celui d’une interaction conversationnelle ordinaire. Toute situation d’échange interpersonnel — qu’il s’agisse d’une discussion amicale ou d’un entretien clinique — peut affecter la construction et la remémoration des souvenirs.

Ainsi, la question centrale n’est pas l’outil hypnotique lui-même, mais la manière dont il est utilisé. Un hypnothérapeute compétent et éthiquement formé s’efforce d’éviter les formulations suggestives susceptibles de biaiser la mémoire du sujet. La pratique clinique privilégie alors des modalités d’exploration ouverte, permettant au patient d’accéder à ses propres représentations, plutôt que d’imposer un contenu narratif exogène.

Cette précaution répond à une exigence méthodologique et déontologique largement partagée dans les sciences psychologiques : minimiser l’introduction de biais dans tout dispositif d’entretien ou de remémoration (Lynn, Laurence & Kirsch, 2015).
L'hypnose n'est pas plus "dangereuse" à ce niveau qu'une simple discussion avec un ami.

C'est pourquoi un hypnothérapeute compétent évite les questions suggestives et privilégie l'exploration ouverte. L'hypnothérapeute se doit d'être délicat et précautionneux pour éviter de créer des souvenirs modifiés ou imaginés.

Qui n'a pas le souvenir très précis de ROBERT, à la soirée de Noël dernier qui a dit cela à untel ?
Sauf que sur les 12 fêtards, il n'y a que vous qui vous en souvenez, car ROBERT était parti en voyage au Népal !
L’hypnose est-elle sûre pour tout le monde ?
Dans la grande majorité des cas, oui ! Mais elle est déconseillée aux personnes souffrant de troubles psychotiques sévères non stabilisés, comme la schizophrénie. Si vous êtes en bonne santé mentale et que vous choisissez un praticien qualifié, l’hypnose est une méthode sûre et efficace.

À condition de ne pas espérer vous transformer en Jedi après une seule séance ! La discipline est, in fine, moins à surveiller que le cadre de la pratique, le contexte et les intentions des protagonistes.
Quelle est la différence entre l’hypnose de spectacle et l’hypnose thérapeutique ?
L’hypnose de spectacle, c’est du show, du grand spectacle avec des volontaires bien choisis pour être "réceptifs", "chauds" et prêts à jouer le jeu. Le cadre de la scène exerce une grande pression sociale, notre tendance majoritaire à nous conformer aux consignes en milieu inhabituel, et l'envie de ne pas gâcher le spectacle faisant le reste.
L’hypnose thérapeutique, elle, est une pratique sérieuse qui aide à gérer le stress, les phobies, les addictions et bien d’autres choses. En résumé : l’une est là pour vous faire rire, l’autre pour vous aider. À vous de choisir !
Comment s’assurer d’un encadrement sécurisé ?
- Vérifiez que votre praticien est certifié et a suivi une formation reconnue.
- Ne vous fiez pas aux hypnothérapeutes autodéclarés sur TikTok.
- Consultez les avis et recommandations des anciens patients.
- Posez des questions avant la séance et écoutez votre intuition.

Le bon hypnothérapeute est celui qui vous correspond à un moment de votre vie. Peut-être vous faudra-t-il quelqu'un qui prendra le temps de vous expliquer son approche, ou bien quelqu'un qui vous guide d'emblée, ou même celui qui mettra de la légèreté dans ce qui vous pèse.

Bref, si quelqu’un vous promet de faire de vous un génie en une seule séance… essayez le ! Car la plupart des thérapeutes qui manquent de confiance auront tendance à dire que cela va être tantôt lent, tantôt compliqué. Un psy ou un hypno, c'est comme le coiffeur, on regarde la tête que l'on a en entrant, et celle que l'on a en sortant... si vous préfériez la première, changez immédiatement de psy-coiffeur ! 😉

Conseils et précautions pratiques

Avant la séance

  • Vérifiez les qualifications de votre praticien (formation, certification)
  • Assurez-vous qu'il explique clairement son approche
  • Méfiez-vous des promesses miraculeuses ("guérison en une séance")
  • Écoutez votre intuition : un bon thérapeute vous met à l'aise

Pendant la séance

  • Vous gardez toujours le droit de refuser une suggestion
  • N'hésitez pas à interrompre si quelque chose vous dérange
  • Votre inconfort est un signal à prendre au sérieux
  • Rappelez-vous : vous collaborez, vous ne subissez pas

Après la séance

  • Une légère confusion post-hypnotique est normale (comme au réveil)
  • Prenez le temps de "réémerger" tranquillement
  • Notez vos ressentis et éventuelles questions
  • N'hésitez pas à recontacter votre thérapeute si besoin

Développons un peu sur l'hypnose et les précautions à prendre

Encadrée par un professionnel certifié, l’hypnose est une approche thérapeutique demandant les mêmes précautions psychologiques que la pratique du Yoga, de la méditation, du Reiki, ou de la psychanalyse. Car toutes ces approches peuvent conduire à un état de transe, finalement assez banal. C’est ce qui est fait, à l’intérieur de cet état modifié de conscience, qui réclame de la délicatesse et du savoir-faire.

Soyez rassuré(e).  l’hypnose ne met pas spécifiquement en danger  et
Portez votre attention ou votre vigilance sur la qualité de la personne qui vous y guide ! 

Somme toute, c’est un peu comme le ski ou le snowblade, ça peut être très fun, relaxant, ou simplement extraordinaire, la précaution est de choisir celui qui vous initie (un moniteur expérimenté et bienveillant… ou votre beau-frère ? … à vos risques et périls). Ensuite, vous constaterez que ça glisse tout seul. Le thérapeute en cabinet évitera simplement d’utiliser certaines formes d’hypnose avec des personnes dont l’organisation psychique à caractère psychotique n’aurait pas été stabilisée. Dans ces cas fortement minoritaires en cabinet libéral, une co-thérapie sous la direction du médecin psychiatre est recommandée.

Drapeaux rouges à éviter absolument :

  • Promesses de guérison miraculeuse (ben voyons !)
  • Refus d’expliquer la méthode (maitrise-t-il son sujet?)
  • Insistance excessive sans explication malgré votre réticence
  • Absence de formation reconnue (autodidactes à bannir)
  • Prix exorbitants sans justification ou pression à consulter

Rester bloqué(e) dans une transe hypnotique ?

Quant à rester bloqué(e) dans une transe, soyez tranquille, c’est proprement impossible. Pas plus que vous pourriez rester éveillé(e) pour toujours ou ne plus jamais vous rendormir. Aucun danger à être hypnotisé (hormis des personnes psychotiques non stabilisées sujettes à hallucinations, qui réclament en ce cas une approche en équipe avec des experts dans un cadre institutionnel médicalisé).

Notons que ceux qui sont de véritables champions de l’auto-hypnose ne parviennent guère à maintenir une transe au-delà de quelques heures malgré de multiples tentatives exploratoires pour battre le record.

L’impression de danger de l’hypnose vient très souvent de l’interprétation débridée des protagonistes :

  • Côté client/patient, la personne qui ressort un peu confuse (ce qui est très fréquent et parfaitement banal aura vite fait de s’inquiéter et de se demander si tout est normal. Nombre d’anecdotes viennent de personnes sortant de séance et n’ayant pasté suffisamment instruites sur les ressentis consécutifs à l’expérience hypnotique. Charge à l’hypnothérapeute de répéter une fois de plus ce qu’il a déjà probablement expliqué plusieurs fois.
  • Côté thérapeute, l’inexpérience ou les croyances construites ou parfois diffusées par certaines écoles de thérapie, peut générer une tension qui pourra rendre le professionnel, à tout le moins maladroit, voire carrément anxiogène. Le consultant peut alors ressentir subconsciemment (ambiance) ou très consciemment qu’il n’est pas dans un environnement thérapeutique sécure et en déduire que l’hypnose est dangereuse. Rappelons nous que l’on peut ressentir la même chose avec un collègue ou une personne à l’arrêt de bus qui nous barbouille à son simple contact.

Mais la peur que j’entends le plus, reste celle de rester perdu(e) dans une transe. Elle tient totalement de la légende et agrège la plupart des fantasmes sur l’hypnose, entre ceux qui croient que l’on va les contrôler et le momifier, et ceux qui pensent a contrario que l’on ne saura pas les cadrer dans leur expérience singulière.

Vous trouverez sur cette page et ailleurs sur le site, des vidéos qui devraient revisiter vos craintes sur la dangerosité de la pratique hypnotique.

L’hypnose possède ses propres cycles, à l’instar du sommeil. Même si votre thérapeute (pas trop bienveillant pour le coup) vous abandonnait pour aller faire ses courses en milieu de séance, vous en seriez quitte en ayant eu la sensation de faire une bonne sieste bénéfique. Profitez-en pour ne pas payer la consultation (ah mais !).

Et puis, pour achever de vous détendre, il y a toujours moyen d’appeler les pompiers, ils sont beaux, rapides, musclés et savent très bien vous mettre 2 gifles si nécessaire, des fois que vous décidiez que l’imaginaire est plus plaisant pour les 3 prochaines heures que la réalité… sauf qu’il y a le RDV suivant qui attend ! Non mais !

Hypnose Caen : Prêter votre attention, elle vous conduira à la transe
Prêter votre attention,
elle vous conduira à la transe

L’hypnose ne correspond pas en réalité à un état stable. Celles et ceux qui en ont fait l’expérience, ont pu le vivre : l’impression d’être un peu là, puis ailleurs, puis nulle part, dans un processus fluctuant. Des recherches récentes montrent qu’il s’agit plus d’un état d’attention particulier dans lequel le sujet s’absorbe volontairement, bouclant de plus en plus facilement entre intéroception et imagination.

Le fait de pouvoir s’éjecter facilement d’une transe hypnotique correspond plus à une autorisation que vous vous donnez spontanément, ou que votre thérapeute bienveillant vous rappellera en amont de l’expérience.

Parce qu’il n’y a pas besoin d’hypnose pour s’auto-infliger une contrainte, résultant davantage de reliquats éducatifs mal venus que la soumission à l’autorité ou conformisme social. Cela s’illustre facilement, avec par exemple une personne qui aurait mal au derrière parce qu’assise sur un tabouret inconfortable et qui se plaindrait de rester à attendre là depuis 1h, à laquelle nous pourrions objecter que rien ne l’empêchait d’attendre debout (sauf que nous n’aurions pas pensé à lui rappeler qu’elle pouvait s’autoriser à faire autrement).

Et pour achever de vous rassurer, croyez-en un vieil ours, nous sommes programmé(e)s pour sortir de notre « hibernation-sieste-sommeil-transe » par nos rythmes physiologiques. Il y a un rythme circadien de transe hypnotique. Et rien de telle qu’une bonne envie d’aller uriner pour s’auto-éjecter de l’état hypnotique.

Votre thérapeute saura utiliser les suggestions qui parlent à vos fonctionnements physiologiques pour vous accompagner tranquillement vers une sortie de transe, dans le cas où vous feriez partie des 0,1% des sujets qui trouvent la transe hypnotique tellement agréable qu’il faut déployer un peu plus d’énergie pour vous aider à revenir à la pleine conscience sur commande.

Une démonstration d'hypnose rapide avec une collègue sophrologue

Cette seconde petite vidéo extraite d’une première capsule d’information et de vulgarisation et dont vous excuserez la piètre qualité sonore, réalisée avec la complicité de mon excellence consoeur sophrologue de Fauguernon (Domaine « Les Chillards »), Valérie François, achèvera de vous convaincre que vous ne resterez pas « coincé » dans une transe hypnotique, fût-elle profonde !

RETENEZ :

Sans suggestion particulière, ni renforcement, la durée moyenne d’une transe hypnotique d’un sujet, laissé dans un état fluctuant et non spécifique appelé hypnose, sans consigne spécifique ou suggestion pour en sortir, est d’un peu plus de 20 mn. Cela doit être le temps moyen sous nos tropiques pour nous donner la permission de faire ce que l’on veut 😉.

Et non, vous ne resterez pas « coincé(e) » dans votre hypno-relaxation.

Hypnose et psychopathologie : quand la prudence s’impose

Contre-indications relatives :

L’hypnose demande des précautions particulières avec :
  • Les troubles psychotiques non stabilisés : schizophrénie, troubles bipolaires en phase aiguë, paranoïa. La modification de l’état de conscience pourrait déstabiliser une organisation psychique fragile.
  • Les troubles dissociatifs : personnalité multiple, amnésie dissociative. L’hypnose pourrait amplifier les phénomènes de dissociation.
  • Les traumatismes non traités : PTSD sévère, abus récents. Le risque d’abréaction (reviviscence traumatique) impose une approche très progressive.

Signaux d’alarme pendant la séance :

  • Agitation intense ou panique
  • Reviviscences traumatiques violentes
  • Confusion persistante après la séance
  • Idées délirantes ou hallucinations

Dans ces cas, l’arrêt immédiat et l’orientation vers un psychiatre sont indispensables si votre  thérapeute n’est pas qualifié pour accompagner ce genre de problématiques.

En résumé : l’hypnose, moins dangereuse qu’un paracétamol ?

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : sur les milliers de séances pratiquées chaque jour en France, les « incidents » liés à l’hypnose se comptent sur les doigts d’une main. Et encore, sont-ils généralement liés à l’incompétence du praticien plutôt qu’à la technique elle-même.

Pour reprendre une analogie que j’aime bien : l’hypnose, c’est comme conduire. Potentiellement, vous pourriez avoir un accident. Mais avec un bon moniteur, en respectant le code de la route et en restant attentif, les bénéfices dépassent largement les risques.

L’hypnose n’est pas une baguette magique, mais c’est un outil remarquablement sûr entre de bonnes mains. Le vrai danger serait de s’en priver par peur infondée !

Alors, prêt(e) pour le voyage ? Votre inconscient vous attend déjà au rendez-vous… 😉

Avec ou sans induction hypnotique, l'état de transe hypnotique est partout

Hypnothérapie
versus
Approche analytique/ Approche psychodynamique

Je ne peux que confirmer l’efficacité de l’état hypnotique pour effectuer des changements. Notons cependant que l’hypnose est un état, et que dans cet état, il est possible d’inclure d’autres méthodologies ou pratiques, ce qui, loin de vouloir minimiser le score de l’hypnothérapie, doit nous autoriser à rendre justice aux autres approches.

Soulignons également que tout le monde ne vient pas consulter en quête de changements. La psychanalyse travaille aussi sur la quête de sens.

Pour faire court et simple, et par analogie avec notre système législatif, ce que nous mettons en place consciemment est le plus souvent comme une loi d’orientation, définissant une volonté. En revanche, la mise en application et les modalités sont plutôt de l’ordre de la loi de programmation (ou du subconscient).

En nous autorisant à poursuivre les analogies, nos décisions et notre volonté servent à écrire le listing sur papier d’un programme informatique, mais pour que les changements (ou traitements) passent dans la machine et deviennent effectifs, il faut implémenter le code dans l’ordinateur. Ce passage de la loi d’orientation à la loi de programmation, ou d’un code papier à un code opérationnel dans un système automatisé, c’est le passage du conscient à l’inconscient.

Et de conclure que tout bon accompagnant, thérapeute ou coach vous conduira assez naturellement dans une transe hypnotique légère ou profonde juste par la qualité du rapport qu’il saura installer entre vous.

Plongez dans ses souvenirs ou dans une visualisation, en se connectant à nos émotions est déjà de l’hypnose qui ne dit pas son nom.

Merci pour vos retours d'expérience

Psychothérapie en seulement 4 séances !

En seulement 4 séances j’ai pu faire un bon nettoyage de mes émotions négatives, apprendre à me protéger d’intentions malveillantes et pouvoir de nouveau aller de l’avant en toute sérénité. Je sors de ma dernière séance comme si j’étais entourée d’une aura de positivisme avec l’intention de contaminer mon entourage 😉 sans compter les outils pour pouvoir continuer à travailler sur mon bien être mental au quotidien.
Cette méthode est rapide et efficace, je la recommande vivement !

Hélène B
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