LE PERMIS DE CERVEAU(X)
Frédéric Hébert - Psychologue
THÉRAPIES NEURO-INTÉGRATIVES
Caen | Mondeville
S'acheter une conduite ou bien
s'offrir un permis de cerveau(x)

Avoir compris ou être adapté(e) ?

Le Permis de Cerveaux
AXone
Thérapies & Neuro-Coaching


« La plupart des êtres humains sont prisonniers de leur propre cerveau. C’est comme s’ils étaient enchaînés au fond d’une barque et que quelqu’un d’autre était à la barre. »
Vous avez appris le cerveau comme cela…



D'abord faire silence et écouter vos cerveaux*
* oui oui, c’est une métaphore ! … Il représente en réalité un ensemble complexe de structures corticales et sous-corticales… Et si vous avez 2 cerveaux pour de vrai, vos consultations seront gratuites à vie, sachant que je deviendrai riche et célèbre pour avoir eu l’honneur de vous accompagner. 😂
Notre perspective est que la psychothérapie est essentiellement un processus d’apprentissage. Il repose sur plusieurs fondements psychologiques.
Dans cette optique, je considère mon consultant comme un individu capable d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences pour changer ses pensées, ses émotions et ses comportements.
Retenons les modèles d’apprentissage tels que le conditionnement classique ou opérant, où les schémas de pensée et les réponses émotionnelles peuvent être modifiés par l’exposition à de nouvelles expériences et par le renforcement de comportements adaptatifs.
Ensuite, le processus thérapeutique implique, souvent dans un second temps, la prise de conscience et une nouvelle compréhension de soi, processus fondamental dans l’apprentissage qui vous permet d’actualiser vos schémas de pensée ou comportements non bénéfiques et de les ajuster consciemment.
Enfin, notre collaboration entre moi, thérapeute et vous-même, posera les conditions pour développer de nouvelles compétences d’adaptation, telles que la gestion du stress, la résolution de problèmes ou l’amélioration des relations interpersonnelles, ce qui est en soi un processus d’apprentissage.
Mon rôle du psychologue dans cette perspective est d’agir comme un guide, un facilitateur de ce processus d’apprentissage.
En définitive, cette vision de la psychothérapie comme un Permis de cerveau(x), met en lumière votre pouvoir de transformation et de croissance personnelle.
Permis de Cerveau
ou
Permis de cerveaux
La thérapie, c’est de l’apprentissage !
- Sauf que l’on ne vous apprend pas l’itinéraire, car il vous appartient.
- Nous ne choisirons pas non plus la destination, elle reste à votre entière liberté (et discrétion).
Vous apprendrez à cheminer : AXone Thérapies 👉 Permis de Cerveau(x)
Le décisionnaire
CD Le cerveau décisionnel
Ce cerveau décisionnel est intelligent, c’est une machine à construire de la compréhension (éduction de règles / éduction de corrélations) et ne se soucie pas de votre confort. Mal éduqué, il se nourrira davantage d’informations et de déductions que d’observations et d’expériences.
Il déteste ne rien comprendre ou maîtriser, et ressent le besoin impérieux de « boucher les blancs de compréhension » quand le contexte est marqué d’une émotion négative : « ça prend la tête ! ».
Alors que lorsqu’il est calme ou joyeux, il pétille et foisonne. Il produit, en revanche, dans un état négatif ou en énergie basse, des hypothèses souvent trop rapidement ou trop souvent peu réjouissantes et cherche à les valider pour réduire l’inconfort de ne pas comprendre, avec une tendance spontanée à auto-confirmer ce qu’il a déjà compris ou perçu. Il consomme beaucoup d’énergie et appuie rapidement sur la pédale FREIN, figeant la réflexion en l’état et stoppant l’émergence d’hypothèses alternatives.
Dans cet état, lorsque sa production noétique vous concerne (comme l’on fait le bilan sur Soi ou son petit tribunal intérieur), ce cerveau bavard et non avare en jugements à l’emporte-pièce, pourra même vous affubler sans sourciller, de croyances limitantes sur vous-même, sur d’éventuelles tares et autres incapacités innées ou acquises. Ainsi auto-rhabillé(e) pour l’hiver (et saisons après saisons), il vous dira que c’est trop tôt ou tard, plutôt que de prendre le risque d’essayer. Bref, il se fait l’avocat zélé aux argumentations spécieuses d’un autre cerveau peu rassuré, qui lui ne parle pas mais qui n’est pas enthousiaste à gérer la situation-problème s’il n’est pas encadré et/ou préparé.
L’impréparation de ce « cerveau du dessous », instinctuel et émotionnel, face à une situation, tient principalement de la présence d’inconnus (manque d’informations), ou à l’inverse du connu peu réjouissant qui se présente sans crier gare, ou simplement d’un manque de clarification de l’intention, de la finalité, ou de l’absence de « postures choisies » pour traverser la situation présente (comme on peut être pris de court ou lorsqu’on n’est pas au clair sur son rôle à tenir ou sur le statut que l’on va nous accorder).
Ce cerveau digital doit être éduqué à bien se parler, à piloter l’activité sous-corticale vers le passage à l’action adéquate en réponse à une émotion-signal, et non à expliquer la difficulté ou les causes de l’absence de résultats positifs.
L’anticipation positive (visualiser ce que l’on veut, comme on le souhaite, de façon réaliste et réalisable, avec l’intention et la finalité choisies) permet d’actualiser les ressources adéquates au bon moment. Cette exercice limite fortement les risques d’une adaptation hasardeuse et approximative, correspondant à un fonctionnement sous-optimal du sujet, qui trop souvent perçoit le résultat de son impréparation comme impéritie ou incurie de sa part. Egratigner ainsi l’image de Soi, l’amour de Soi, la confiance en Soi met à mal notre Estime de Soi.
Calme et bien éduqué, écoutant sa sagesse (l’expérience) d’où il tire ses limites, notre cerveau décisionnel est le siège de la curiosité, de l’esprit scientifique, de la pulsion épistémique qui se nourrit de connaissances et de compréhension utile, et sait se remettre en cause sereinement le cas échéant.
Vous le connaissez, ce cerveau décisionnel qui parle :
- Ce cerveau qui analyse, compare, juge, donne son opinion sur tout et donne surtout son opinion !
- C’est celui qui vous explique la difficulté ou l’impossibilité de faire.
- Il a aussi une opinion sur vous et considère, explications à la clé que c’est vous et vos traits de caractères négatifs ou vos impulsions qui êtes responsable de ce que vous faites ou ne faites pas. Bref il explique plus qu’il ne rectifie car cela coûte moins d’énergie.
- Vous désespérez à force de croire que tout cela est gravé dans le marbre d’une personnalité. Personnalité dans laquelle on ne s’y retrouve plus à force de s’y reconnaître trop souvent depuis trop longtemps.
Ces constats sont énergivores, toujours assortis d’une émotion perturbatrice voire disruptive souvent furtive et appelant des émotions secondaires comme la 😢 Tristesse, 😡 Colère, 😨 Peur, 🤢 Dégoût, émotions toujours plus anciennes que le contexte qui les déclenchent, appartenant à des schémas maladaptatifs de votre cerveau expérientiel qui se voudrait protecteur.
Ainsi passe-t-on, hélas, de l’enthousiasme éphémère à la velléité, de maintenant à demain, de l’action à la procrastination, de l’espoir au désespoir, du projet au rêve.
La 😲 Surprise a un statut à part puisqu’elle déclenche un réflexe de qui-vive, fugace, le temps de traiter l’évènement incongru.
Quant à la🙈 Honte , elle est déjà beaucoup plus élaborée cognitivement, marquée par l’apprentissage éducatif et socio-culturel, même si l’on peut s’en départir parfois assez facilement.
La 😄 Joie ou la 🧘 Sérénité sont rarement l’état motivant une consultation (quoique…). Elles représentent plutôt les émotions dont on veut se rapprocher à la sortie de la séance.
« Lorsqu’on sent que l’on se heurte à un problème, il faut cesser d’y réfléchir davantage, sans quoi on ne peut pas s’en dépêtrer. Il faut plutôt commencer à penser là où on parvient à s’asseoir confortablement. Il ne faut surtout pas insister. Les problèmes difficiles doivent tous se résoudre d’eux-mêmes devant nos yeux. »
Ludwig WITTGENSTEIN
Le protecteur
Passons au niveau sous-cortical !
CP Le cerveau protecteur
Cet autre « cerveau du dessous » a 5 ans d’âge mental (ce qui est normal, c’est sa « taille adulte ») mais il gère 400 milliards de bits d’informations par seconde. Hyper-rapide, sans écran ni clavier, il travaille en mode autonome et clignote pour vous informer instantanément de ce qu’il estime « OK » ou « Pas OK » avec une palette de nuances dans ces 2 registres. Il s’exprime par signaux émotionnels qui, lorsque négatifs, sont autant de demandes d’actions résolutoires pour revenir à l’état d’équilibre.
Une émotion est comme un appel téléphonique… si vous ne décrochez pas, cela continue de sonner !
Ce cerveau protecteur se sert de l’expérience antérieure ou de celle qui est « modélisée » ou « visualisée » (comme on ferait de la préparation mentale ou de la thérapie) pour appréhender le contenu de votre attention et donner son verdict :

- Il est là pour vous protéger, ne cherche ni à s’expliquer ni à comprendre, mais juste à se faire entendre.
- Il n’est pas stratégique, recherche le soulagement de la tension et l’évitement du désagréable à chaque seconde.
- Il fonctionne sur les automatismes appris.
- C’est votre meilleur ami mais il faut lui parler gentiment, le cadrer et le rassurer.
- Il vous écoute et face à la difficulté, a plus souvent besoin de sagesse (issue de règles et compréhensions à partir de l’expérience, et de ressentis inscrits en modalités sensorielles*)
Malheureusement et paradoxalement,
il est plus aisé de fournir des hypothèses qui se veulent explicatives
que d’observer et d’interagir.
Bataille de cerveaux
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Quand le cerveau décisionnel est en
désaccord avec le cerveau protecteur...
« Contrairement aux opinions du sens commun, il est donc beaucoup plus difficile de constater des faits et de les analyser que de réfléchir ou de déduire, et c’est pourquoi les sciences expérimentales sont nées bien après les disciplines déductives, celles-ci constituant à la fois le cadre et la condition nécessaires de celles-là, mais nullement suffisants. »
Jean PIAGET
Le cerveau décisionnel peut aisément impacter notre cerveau automatique en s’écoutant (nominalisations, règles, principes, etc). Ce cerveau décisionnel mesure la plausibilité de son explication hypothético-déductive de la situation en question (bref ! Il donne son propre avis sur ce qu’il dit).
Alors plutôt que d’interroger l’expérience du cerveau protecteur pour évaluer le contexte sur lequel se porte son attention, il fournit une opinion basée sur la logique ou sur la règle (éducation), voire sur une information désincarnée qui ne recouvre que peu ou pas de réalité vécue puis renvoie généralement un résultat immédiatement et approximatif « OK » ou « Pas OK » que la confrontation ultérieure au réel invalidera possiblement avec trop souvent son lot de déception ou d’émotions négatives. Du coup, il enregistre une énième expérience négative qui vient « enrichir » sa base de données comparative et associative, avec davantage d’appréhension négative et de limites. Notre perception des choses et de nous-même s’en trouve ainsi altérée.
« L’anxiété, l’appréhension tendue est la projection d’un futur qui n’existe pas et qui s’impose présentement sur la base d’un évènement passé non résolu. »
Nous restons, pour le coup, trop souvent avec des émotions négatives « argumentées », emprisonnées dans des boucles cognitives incessantes. Il a vite fait de cristalliser ses productions sous formes de croyances qui prennent la forme péremptoire d’aphorismes ou aux autres formes déclamatoires comme le proverbe ou la maxime. Ces croyances déterminent nos limites.
Ces boucles cognitives, ces récursions ( Recherche ⇔ Veille ⇔ Compréhension ) sont consommatrices d’énergie, sources de tensions qui s’additionnent aux états internes négatifs qu’elles tentent pourtant de réduire.
Pour réduire la charge et l’espace de travail, nous circonscrivons, délimitons, excluons et organisons.

La décision est libératrice
« On décide de l’information, bien plus que l’on informe la décision ; et on s’organise pour décider, plus encore que pour produire »
DECIDER, c'est aussi appuyer sur le bouton STOP
Nous comprendrons ainsi, avec la théorie de la rationalité limitée de H. Simon et le rôle primordial de l’organisation dans le processus de décision, tout l’impact d’un état interne négatif dans cette phase ORGANISATION ⇒ DECISION.
Qu’il s’agisse de stratégies individuelles ou collectives, considérant les biais cognitifs, ou les critères de prise en compte de l’émotion, nous savons désormais que DECIDER est davantage orienté par la recherche de satisfaction que par celle d’une optimisation.
La satisfaction peut s’entendre parfois par la recherche du moindre déplaisir : CHOISIR n’est pas nécessairement retenir la «solution optimale», choisir c’est surtout renoncer (assorti parfois d’une certaine culpabilité).

TRANQUILISER, c'est davantage de PERTINENCE
La pertinence peut se comprendre ici comme faire taire l’impertinent. Et ce cerveau impertinent fait beaucoup de bruit lorsqu’il est sous le primat d’une émotion négative dépassant un certain seuil.
Tranquillisé, notre cerveau protecteur cesse de solliciter le cerveau décisionnel qui ne cherche que rarement à Expliquer ⇔ Comprendre ⇔ Décider pour rien lorsqu’il se sent bien (pourquoi dépenser de l’énergie pour rien ?!).
C’est souvent vécu comme ce que l’on pourrait étiqueter comme la phase du « tout ça pour ça ! ».
TRANQUILISER autorise à PERCEVOIR davantage
Tranquillisé, notre cerveau expérientiel prend le temps d’explorer sa bibliothèque pour en extraire les compétences et la sagesse dans les galeries de notre mémoire, en extrayant savoirs, savoir-faire et savoir-être. De cette exploration apparait le sens des choses par associations et comparaisons.
Il s’ouvre alors aisément à la relativisation, à l’alternative, à l’humilité ou au pragmatisme, aux modèles locaux plus qu’à la recherche d’universaux.
Il y gagne également en richesse par discrimination et différenciation
« Trop de gens conduisent en quatrième avec leur cerveau oublié en première. »
« Les pensées métamorphosent le cerveau lui-même »
« Nos états internes agissent à la fois comme des filtres sur notre expérience et comme l’impulsion de nos actions. Nos états internes sont souvent le contenant ou le fondement d’une croyance ou d’une généralisation particulière, et déterminent l’énergie émotionnelle investie dans le maintien de la croyance. »
