Frédéric Hébert - Psychologue
Thérapies neuro-intégratives
Caen/Mondeville
Thérapies, Thérapeutes et idées reçues
Loin de certaines idées reçues
sur les Thérapeutes et ceux qui les consultent et réciproquement
A coté de la rapide revue des données neuropsychologiques au travers des pages de ce site, passons un instant sur quelques idées reçues et lieux communs qui circulent encore dans l’univers de la thérapie et du développement personnel !
A propos des psy-bidules et des psycho-machins…
-chothérapeute… -chologues… chiatre… voire d’autres coachs ou praticiens en tout genre et de tout poil (de barbe !)
LE PSYCHOTHERAPEUTE NE PARLE PAS...
…jusqu’à parfois s’interroger sur son aptitude à maitriser le langage articulé ?
L’ image jaunie du thérapeute, qui écoute sans parler, qui reçoit ses patients sur un divan, a la vie dure. Certes, certaines techniques d’accompagnement ressortissent à cette méthode, mais cela serait réduire l’art de la mécanique automobile à celui de la vidange. Il y a bien des moyens d’accompagner une personne.
En ce qui me concerne, je parle, questionne, explique les processus, éclaire autrement certaines croyances et parfois contredis, dans un souci de mieux conscientiser ensemble vos fonctionnements, valeurs, talents ou attitudes paradoxales et conflits internes…
Mais surtout de CO-CONSTRUIRE ensemble vos solutions, choix et moyens… Et aider à vous interroger toujours davantage et avancer.
Et oui, ma bienveillance peut être aussi bien silencieuse et attentive que provocatrice, taquine et empathique, et parfois l’on rit… essentiellement du problème… parfois l’on pleure (de soulagement).
Le cabinet est également le lieu où les émotions se libèrent, et ma présence lors des conduites thérapeutiques de soutien peut aussi se traduire en calories dépensées ! On bouge, on prend la posture, on redresse une tête, on tend un bras ou tient une épaule (avec votre permission !)…
« Ahhh ?!… Qui a dit cela ? »

Il n’est pas rare d’entendre en fin de séance :
« Je suis épuisé(e)… »
Je vous rassure, cela ne dure pas
et c’est très bon signe
Et j’adore mon métier !
LE PSYCHOLOGUE VA ME CONSEILLER…
…me dire où est mon Bien ou mon Mal, me dire si je dois partir ou rester, etc.
- Je ne prends pas de décision à votre place.
- Je n’ai de point de vue que sur la façon dont vous utilisez votre cerveau, pour vous permettre d’accéder à plus de choix ou à davantage de mise en conscience de vos perceptions et de mouvements dynamiques internes.
- Votre position personnelle est votre, à ce titre, vous en faites ce que bon vous semble, à savoir, l’affirmer, la modifier, en changer, etc.
- J’enseigne, à mes clients et aux thérapeutes que je forme, la façon dont notre cerveau peut trouver des éléments de réponses plutôt que d’additionner des questionnements.
- Je contribue à trouver avec vous, votre bonne question, celle qui en élimine 100 autres par sa pertinence et son recadrage.
Jean PIAGET
LE THERAPEUTE VA TOUT RACONTER…
…à mon médecin, ma femme, mon percepteur ou au garde-champêtre
- J’adhère comme thérapeute aux codes de déontologies et de bonnes pratiques (en copie intégrale sur ce site).
- Et comme d’autres thérapeutes ou accompagnants, j’observe une obligation de réserve (le fameux secret professionnel). Tout ce qui est dit, ou écrit, est confidentiel.
LE THERAPEUTE PRESCRIT SUR ORDONNANCE DES PSYCHOTROPES
Non non ! buvez juste beaucoup d’eau plate à l’issue de chaque séance.
Non, le thérapeute n’est pas un médecin, ne prescrit pas de médicament et n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Seul le psychiatre ou les soignants prescrivent et codifient leurs actes.
Les outils de prédilection du thérapeute sont l’écoute, la clarification des objectifs, le recadrage des représentations et des hiérarchies/priorités, les exercices pour libérer ou transformer selon vos souhaits des émotions. Spécifiquement formé à cela, je mets à votre disposition un cadre de non-jugement sécurisé et bienveillant, et une durée de consultation vous laissant suffisamment de temps pour faire votre cheminement dans les meilleures conditions possibles.
A propos de ceux qui les consultent...
Le client, le patient, le consultant, bref… vous !
J’entends parfois…

« J’ai toujours été comme cela … Je ne vais pas me changer… ! »
« On ne peut pas changer comme cela »…
« Tout est joué avant sept ans »…
« Il va falloir des années de thérapie pour modifier mes conduites »…

« Je ne suis pas fou, je n’ai pas besoin d’un psychologue »
« Causer, ça ne sert à rien… faut laisser faire le temps … et être fort «
« Mon médecin m’a expliqué que… C’est familial ! Un psy n’y pourra rien ! »
« M’en suis toujours sorti(e) seul(e)… »
Le malheur n’est pas une pathologie mentale !
SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE, MALHEUR, TRISTESSE
versus
PSYCHOPATHOLOGIE ou DEPRESSION
Être en souffrance psychologique ne signifie pas que l’on est fou ou «anormal». Comme je le répète souvent, si le malheur n’est pas une maladie, il mérite pour autant d’être accompagné ! Nous traversons parfois des périodes où la « rugosité » de la vie provoque l’érosion de notre épanouissement naturel spontané (pression, stress, dénigrement répétitif, critique voire harcèlement).
Certains, parmi nous, sont même télescopés par des événements dramatiques ou insupportables (accident, agression, viol, deuil). Sachez que cela ne nous qualifie pas, cela caractérise seulement la portion du chemin que nous parcourons. Notre responsabilité et notre implication sont plutôt à rechercher dans la construction d’une meilleure trajectoire.
La «folie», ou maladie mentale est essentiellement du ressort de spécialistes, le plus souvent en institution avec un travail en équipe, sous la supervision de psychiatres qui sont d’abord des médecins hautement spécialisés dans la psychopathologie.
Les thérapeutes en libéral ne traitent pas ou peu ce genre de demandes, chacun limitant ses prises en charges en fonction de son expérience et de ses spécialités.
Ceci étant dit, il peut arriver à tout un chacun de se retrouver en difficulté dans sa vie et avoir non seulement besoin d’en parler, mais aussi d’être accompagné(e) pour changer et se sortir de la spirale de mal-être.
A propos des (auto-)diagnostics...
- « En lisant cet article, j’ai compris que j’étais… »
- « Mon psy précédent m’a dit que… »
- « Dans cette émission, le psychiatre disait que ceux qui… »
Il convient de se méfier des étiquettes et de mettre à distance le mal dont on s’affuble.
- Les étiquettes que l’on s’attribue parfois en confondant le traitement donné par son médecin avec l’une des pathologies sur laquelle le médicament peut agir (Prendre un neuro-machin ou un anti-truc n’implique pas que l’on soit machin-truc ! ),
- ou celles dont on hérite, « offerte gracieusement » par son beau-frère qui est RH ou sa petite cousine qui a une licence… et « qui s’y connaissent drôlement en psycho »… et qui a bien compris que l’on est comme-ci ou comme ça…
Je ne compte plus les consultant(e)s qui viennent, en premier RDV, en affirmant être « bipolaire » ou bien « en dépression profonde », etc.
Très souvent, la première rencontre est aussi l’occasion de se débarrasser de fausses étiquettes-identités, pour passer en mode « Actions-Transformations positives ».
Que faire face à tout cela !?
Le sérieux et la certitude sont des options, ni verdict, ni malédiction...
Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l’évidence : elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Non, ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine : elle fait plus de mal à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont l’objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez. J’ai beaucoup ri. J’ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n’est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle …
Jean D’Ormesson