Les thérapies Brèves
et le Neuro-coaching
Frédéric Hébert - Psychologue
HYPNOSE ET THÉRAPIES BRÈVES
Caen/Mondeville
L'hypnose, à l'ère des neurosciences,
rencontre la psychologie du développement
« Vivre la souffrance à fond, pour s’en libérer : voilà le paradoxe de la vie »
Se faire accompagner…
- C’est d’abord une rencontre pour faire connaissance, vous offrir le temps de valider la pertinence de la démarche et de vérifier selon vos propres critères et ressentis la qualité de la relation de confiance.
- C’est aussi co-définir les termes et les conditions de notre cadre de travail.
« Respect, neutralité et bienveillance (piquante !).
Vous êtes l’acteur, vous déterminez vos objectifs »
- une difficulté personnelle : « déprimé(e) … mal dans ma peau, parfois effrayé(e) par telle situation… angoissé(e) et tendu(e),…. je m’étiole…. »
- une épreuve : « je vis des évènements impactants (deuil …séparation… maladie… perte d’emploi… mobilité… ) »
- des relations interpersonnelles délicates : « J’ai l’impression que les gens ne m’apprécient guère … suis souvent en conflit … me sens isolé, …mal dans mes relations … »
- vivre encore plus intensément : « …me connecter à l’essentiel… prioriser ce qui est important pour moi… »
- réorienter ma vie : « … changer ma vie… reconsidérer ma carrière… m’interroger sereinement… faire le bon choix. »
« Ce n’est pas le cerveau qui génère la pensée, mais c’est bien la pensée qui génère le cerveau. »
Les approches thérapeutiques…
- La psychanalyse et les psychothérapies psychodynamiques
- Les thérapies brèves (PNL, TCC, etc.)
- Les multiples approches autour de l’hypnose
- Les thérapies de l’action et le coaching
- Les psychothérapies systémiques et familiales
- Les psychothérapies humanistes
- La Gestalt-thérapie
- les approches centrées sur la personne : Rogers (ACP)
- L’analyse transactionnelle
- Les psychothérapies à médiation corporelle
- Les approches psycho-énergétiques
- Les psychothérapies de soutien
- Art-thérapie
- etc.
Et autant de sigles...
Pour faire court et simple avec les approches thérapeutiques :
Le succès d’une thérapie, selon une étude longitudinale canadienne(*), quelle qu’elle soit, repose sur trois facteurs d’importance décroissante :
- 40% sur votre confiance à surmonter votre difficulté ou atteindre votre objectif,
- 30% sur la qualité de notre relation,
- 15% seulement sur les approches, outils ou méthodes utilisés.
(*) « Sous le match nul entre les approches en psychothérapie : les facteurs communs »
Yves GROS-LOUIS
(article publié dans Psychologie Québec, septembre 2003)
http://www.psycho-solutions.qc.ca/06doc_articles_01fc.html, consulté le 10 janvier 2014″
Cela devrait calmer sérieusement les guerres de chapelles pour recentrer l’attention sur le client et son accompagnement !
« Le cerveau de l’imbécile n’est pas un cerveau vide, c’est un cerveau encombré où les idées fermentent au lieu de s’assimiler, comme les résidus alimentaires dans un colon envahi par les toxines. »
Avec les thérapies solutionnistes...
- L’accent est mis sur la santé mentale, sur ce qui est changeable, sur les solutions et les habiletés plutôt que sur la pathologie.
- Il n’est pas nécessaire de connaître la cause ou la fonction du symptôme pour le résoudre.
- Le changement et la résolution rapide des problèmes sont possibles ; d’ailleurs, le changement est inévitable.
- Il importe de vous inciter à « faire quelque chose ». Il convient de trouver une piste vers un changement positif et l’encourager.
- L’orientation des efforts n’est pas tournée vers le passé, mais plutôt vers le futur, vers le changement souhaité.
- Le symptôme n’est jamais présent 24 heures sur 24, sept jours sur sept à son maximum d’intensité. Il existe toujours des exceptions au problème.
- L’étiquette de « symptôme » est arbitraire et dépend du contexte et de l’interprétation.
« Les mystiques et les schizophrènes se trouvent dans le même océan, mais les mystiques nagent, tandis que les schizophrènes se noient ». »
- Vous êtes informé(e) à chaque étape de l’accompagnement de ce que nous mettons en oeuvre.
- Une observation attentive à tout instant… nous interagissons ensemble, vous êtes accompagné(e) !
- La thérapie brève & l’hypnose sont une collaboration active, vous ne dormez pas, vous agissez.. de l’intérieur.
- Nous oublierons parfois la position assise car la posture verticale permet de se connecter à d’autres sensations. Finie l’image d’une hypnose « raplapla ».
- Cerise sur le gâteau : vous saurez « transer » partout après la ou les premières séances.
« Le cerveau n’est pas fait pour donner des résultats, il suit des directions. Si vous savez comment fonctionne votre cerveau, vous pouvez alors définir vos propres directions. Sinon quelqu’un d’autre le fera. »
Les étapes de votre accompagnement
À l’évidence, il n’y a ni recette, ni méthode-type, la stratégie thérapeutique se construit selon la situation initiale et s’ajuste tout au long du processus.
- Dès que cela est possible, lorsqu’ils s’affichent et s’identifient, Vous libérerez les premiers freins majeurs qui vous ralentissent ou bloquent, souvent depuis les plus jeunes âges. Vous serez surpris(e) de constater à quel point il y a peu à expliciter, rien à retenir, mais seulement suivre le signal et aller droit à l’épicentre de la situation-problème
- Puis il s’agit de suivre le processus de transformation émotionnelle en constatant que votre cerveau sait faire sans effort cela lorsqu’il est « silencieux » au travers d’ exercices guidés s’appuyant sur les derniers travaux des neurosciences et en passant aisément dans différents états de conscience pour démultiplier la vitesse et l’importance des résultats.
- Nous restons en interactions constantes et je vous aide à conserver la bonne cadence tout au long de la séance, promotrice de changements positifs. j’aime à dire que dans cette phase, « ON NE CAUSE PAS, ON BOSSE ! »
- Les rendez-vous suivants permettent de conscientiser les changements, de les ajuster et les renforcer pour stabiliser les acquis.
- À ce stade de l’accompagnement, nous échangeons beaucoup (pour le coup, là «on cause») mais non plus de la situation initiale avec toutes les interprétations souvent approximatives voire erronées, mais bien au contraire, «on constate» les changements et nous apprenons ensemble à les apprivoiser (ééh oui… «bien aller», cela s’apprend !).
- C’est alors l’heure des choix et des mises en actions, mais aussi l’occasion de réactualiser postures, identité et de mieux piloter certains traits de personnalité, ou en bref : Trouvez votre style !
« La connaissance procède de l’action sur les choses avant de la guider. Puis c’est entre les deux un perpétuel devancement réciproque. »
La thérapie n’est qu’adaptation et apprentissage !
Une thérapie brève, c’est une poignée de séances (classiquement de 6 à 12, réparties sur une durée de 3 mois minimum à un an), pour asseoir des changements durables (les dernières études en neurosciences soulignent l’importance du renforcement sur 90 jours pour une stabilisation des résultats, validés avec un recul de 5 années).
Evidemment, les changements peuvent survenir rapidement, lors de la bonne séance, (la 1ère ?… la 3ème ?), mais cette séance réclame parfois le temps nécessaire pour votre apprentissage du changement et la création d’une solide collaboration entre nous.
De plus, ces changements positifs demandent à être accompagnés, ajustés dans le temps.
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avant l’entrainement
2 semaines de stimulation cognitive
2 mois de stimulation cognitive
Nous allons nous voir sur 3 mois…
Autrement dit, ne demandez pas à la thérapie (ni à votre psychothérapeute) d’aller plus vite que votre cerveau !
Qui dit « thérapie brève », dit un suivi sur un trimestre, si l’on vise une stabilité des changements.
Et de conclure...
… en partageant vos ressentis objectifs et subjectifs et ce qui se passe à l’issue de chaque rendez-vous, en définissant les actions éventuelles entre 2 sessions.
Comme j’aime à le répéter : « La thérapie commence lorsque vous ressortez du cabinet, tout se passe entre 2 séances ! »
… et de convenir de la poursuite de votre accompagnement en ajustant à chaque rencontre vos objectifs.