Notre esprit à le pouvoir de créer la réalité à travers des croyances, des intentions et des méthodes spécifiques. À l’inverse de St Thomas, les neuroscientifiques nous diraient, amusés, que notre cerveau ne voit que ce qu’il croit.
Nous avons mis en lumière le rôle du Système Réticulaire Activateur (SRAA) dans la sélection des informations pertinentes pour notre conscience, mais il faut savoir qu’il y a de nombreux biais cognitifs qui déforment l’information tant dans leur sélection que leur traitement ou leur utilisation, dans cette incontournable nécessité de réduire au maximum la quantité et la complexité de celle-ci pour qu’elle soit interprétable à moindre coût de temps et d’énergie.
Nous évoquions les erreurs de traitements, dont une partie non négligeable est liée à la nature de notre pensée langagière. Les mots ressemblent trop souvent à de grandes valises, tantôt vides de réalité tangible, ou tantôt pleines de choses disparates recoupées sous une même étiquette, le tout faisant que l’on ne sait plus vraiment de quoi l’on parle sans même sans apercevoir. En plus de la nature trompeuse des nominalisations précitées comme « LEGO de la pensée », il existe quantité de « produits de pensées » plus élaborés comme autant de fausses croyances, croyances limitantes ou toxiques, contraintes ou interdits. Les croyances limitantes, telles que » je ne suis pas capable » ou » je suis trop jeune « , influencent nos pensées en établissant des filtres pour ce que nous percevons consciemment. Ces croyances restreignent notre potentiel en orientant l’attention vers des éléments négatifs, limitant ainsi l’accès à nos capacités / ressources réelles.
Les neurosciences révèlent que notre cerveau peut influencer notre réalité par des méthodes telles que la visualisation régulière, l’écriture d’objectifs et l’utilisation d’affirmations passionnées. Ces pratiques mobilisent notre attention et entraînent notre cerveau à privilégier les informations alignées avec nos buts. Ces pratiques, loin d’être l’apanage des coachs, sont à la portée de tout le monde pour peu qu’on y mette de la discipline et de la constance. Les thérapeutes expérimentés y ajouterons leurs techniques de reprogrammation et de régulation émotionnelle, très souvent extrêmement puissantes et rapides (parfois presque trop, d’où la confusion de notre esprit à l’issue d’une séance où l’on a parfois l’impression que nous n’avons plus tout à fait le même système d’exploitation) pour reprogrammer une utilisation optimale de notre sagesse et notre expérience de vie au service de nos objectifs, débarrassés des blocages et impacts souffrants.
Le SRAA, situé à la base du cerveau, débarrassé d’encombrants inutiles et de stratégies d’évitement souvent inconscientes, mais aussi de stratagèmes conscients, souvent coûteux en énergie, va désormais pouvoir agir comme un filtre plus neuf ou plus neutre. Il dirigera dès lors vers notre conscience ce qui est jugé important et pour le coup pertinent, basé sur notre attention, nos émotions et nos vibrations.