Pensées, Visualisation, Comportements…
La conscientisation de nos émotion et la régulation de celles-ci par la conscientisation, la prise de contrôle, l’outillage sous forme d’apprentissage de techniques, d’acceptation, de discipline et d’engagement donnent de beaux résultats au sein de nombreuses écoles et approches thérapeutiques ou de développement personnel.
Cependant, depuis 3 décennies, les progrès des neurosciences, ainsi qu’une meilleure connaissance des aires de spécialisation fonctionnelles du cerveau, offrent de nouvelles perspectives encore et toujours surprenantes. Nous privilégions, à l’ère des thérapies neuro-intégratives, les aspects fonctionnels plutôt que le contenus ou la signification attribuée à l’expérience impactante. Car ces 2 derniers aspects, qui touchent à notre vision du monde, des autres et de nous-mêmes ainsi qu’à l’importance attribuées aux évènements sont extrêmement fluides, évolutifs, voire labiles dans un esprit apaisé, mais en revanche totalement inconfortables, rigidifiés et même disruptifs dans un esprit tourmenté.
Nous parlons désormais d’accélérer un retraitement informationnel, qui se fait de toute façon, de manière permanente, automatique et souvent inconsciente, mais parfois hélas à la vitesse d’un escargot avançant dans la mélasse !
Et si quelques heures en thérapies pouvaient apporter le bénéfice d’une tranche de vie trop souvent longue et douloureuse à tourner des pages et s’ouvrir rapidement sur de nouvelles perspectives et de nouveaux enthousiasmes ?
Les 4 cerveaux pour construire demain
Le schéma classique du cerveau Triunique
Une vision phylogénétique de notre cerveau nous renvoyait classiquement au cerveau triunique, schématisé avec 3 étages construits au fur et à mesure de notre évolution : un niveau instinctuel basé sur une programmation de la survie à tout prix, un niveau émotif ouvert à l’apprentissage automatique sous la forme de recherche/évitement du plaisir/déplaisir, et d’un dernier étage plus récent dans l’histoire de l’espèce avec un néocortex, source d’apprentissages conscients, d’analyse décisionnelle, de compréhensions et d’une image en équilibration constante du soi et du monde.
Les disciplines de l’accompagnement au changement s’écartent quelque peu d’un modèle de cerveau rendant compte de son adaptation à partir de la complexification des structures cérébrales à l’échelle phylogénétique pour y substituer un modèle à l’échelle ontogénétique plus apte à rendre compte des adaptations microgénétiques à l’intérieur de contextes et de tâches : les 4 cerveaux travaillant de concert !
- Imaginatif/créatif Hémisphère droit
- analytique/logique Hémisphère gauche
- émotionnel/empathique Cerveau médian
- Programmation de nos mouvements Cervelet
Passez du verbe à l’image !
Vivre la scène plutôt qu’en parler !
Construire un changement,
« c’est parler à tous les étages »
de notre cerveau !